« Accroître notre capacité de transformation du cacao et de l’anacarde est essentiel » en Côte-d’Ivoire (Premier Ministre)

« Accroître notre capacité de transformation du cacao et de l’anacarde est essentiel pour protéger nos producteurs et créer des emplois pour les jeunes », explique le Premier Ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly à la Banque mondiale

Washington, DC (Etats-Unis), le 13 octobre 2017 – S’adressant à la SFI et à MIGA, deux membres du Groupe de la Banque mondiale, les 12 et 13 octobre 2017, en marge des Assemblées annuelles de la Banque mondiale et du Fonds Monétaire International (FMI) qui se tiennent à Washington, DC, le Premier Ministre ivoirien, Amadou Gon Coulibaly, les a appelés à soutenir les efforts de la Côte d’Ivoire en matière de financement de partenaires privés pour la transformation du cacao et de l’anacarde et pour le financement d’infrastructures industrielles, afin d’accompagner la dynamique de croissance et de développement du pays.
« Nous entendons augmenter notre capacité de transformation du cacao et de l’anacarde pour atteindre un taux de 50% pour les deux produits à l’horizon 2020. Cela est essentiel pour le développement global du pays, mais surtout pour protéger les producteurs qui consentent tant d’efforts et de sacrifices pour le développement du pays. La transformation de ces produits est aussi importante pour la création d’emplois, notamment pour les jeunes », a dit Amadou Gon Coulibaly, le 12 octobre à la Vice-Présidente Exécutive de l’Agence Multilatérale de Garantie des Investissements (MIGA), Keiko Honda.

Le Chef du gouvernement a lancé le même appel à la branche privée du Groupe de la Banque mondiale lors de sa rencontre le 13 octobre avec le Vice-Président Exécutif de la Société Financière Internationale (SFI), Philippe Le Houérou.

A ces deux partenaires au développement, avec lesquels la Côte d’Ivoire entretient d’excellentes relations, il dira que l’environnement global des affaires en Côte d’Ivoire est intéressant pour attirer de grands groupes que la MIGA et la SFI appuieraient pour la transformation des produits agricoles et pour l’investissement dans les secteurs des transports et de l’énergie.

Le Premier Ministre ivoirien n’a pas manqué d’arguments. « Nous avons une économie résiliente. Malgré la chute d’environ 35% du prix du cacao, les perspectives de croissance sont intéressantes pour 2017, avec une projection à 8,5%. La situation macroéconomique inspire confiance; ce qui s’est traduit par les résultats positifs de l’Eurobond. Nous souhaitons que le secteur privé international s’intéresse à la transformation de nos produits agricoles », a plaidé Amadou Gon Coulibaly.

Les deux institutions ont salué la qualité de leur coopération avec la Côte d’Ivoire et promis de la renforcer.

Direction de la Communicatio

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3 réflexions au sujet de “« Accroître notre capacité de transformation du cacao et de l’anacarde est essentiel » en Côte-d’Ivoire (Premier Ministre)”

  1. M. le PM je reste en phase avec vous sur ce dossier et je vous ai entendu à plusieurs reprises le marteler. Mais je veux que nous soyons plus ambitieux. 50% à l’orée 2020, c’est peu. Près de 60 ans après nos indépendances nous devrions faire mieux.

    Je vous prierai de remplacer le mot générique ‘essentiel’ par le ‘top du top’ de l’agenda. La Corée a fait exactement cela dans les années 60 avec des plans à relan quinquennaux doublés de ‘benchmarks’ clairs. Créez une Task Force avec plein mandat pour le faire. Trop longtemps nous avons discouru, trop longtemps, nous n’avons rien vu de bons notables en avant. Il faut changer notre fusil d’épaule.

    Yes…..We cannnnnnnn….!!!!! Avançons dans notre beau pays…Avançons….

  2. oui frère Peace 011. on a trop parlé. allons maintenant au travail. même si nous savons tous qu’il y aura une espèce de gens prêt à saboter pareil effort. seul le développement de notre pays doit être notre boussole.

  3. On en est encore au stade des discours et des bonnes intentions concernant la transformation de nos matières premières?…Pfff c’est franchement désespérant.
    C’est comme pour l’autosuffisance alimentaire, depuis l’époque ou j’étais à l’école on en parlait déjà et on continue de discourir là dessus.

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