La Lettre du Continent assure n’avoir reçu « aucun démenti, ni assignation judiciaire » de la Côte-d’Ivoire

Frédéric Lejeal, rédacteur en chef de la Lettre du Continent

Serge Alain Koffi

Le journal français La Lettre du Continent a assuré jeudi n’avoir reçu « aucun démenti, ni aucune assignation judiciaire » de la présidence ivoirienne, depuis la publication de son article sur les lignes dites « de souveraineté » dans le budget de la Côte d’Ivoire.

“Nous n’avons reçu aucun démenti de la présidence ivoirienne, ni aucune assignation judiciaire depuis la publication de notre article sur les lignes dites de souveraineté dans le budget de l’Etat ivoirien », a déclaré le directeur de rédaction du bimensuel, Philippe Vasset, joint par courriel par Alerte Info.

Dans son édition du 30 août 2017, La Lettre du Continent a indiqué que « le président Alassane Ouattara bénéficie, dans la plus grande discrétion, d’un fonds de souveraineté de 342,6 milliards Fcfa, en hausse de 20 milliards Fcfa par rapport à 2015 ».

Le bimensuel a ajouté que « Le chef de l’Etat ivoirien peut d’autant mieux puiser à sa guise dans cette enveloppe budgétaire que cette dernière est directement gérée par son frère, le ministre des Affaires présidentielles Birahima Téné Ouattara ».

Samedi dans un communiqué, la présidence ivoirienne a dénoncé des « informations mensongères, gravement diffamatoires » et annoncé des actions judiciaires.

A l’issue d’une réunion du conseil des ministres mercredi, le porte-parole du gouvernement Bruno Koné a indiqué que la Côte d’Ivoire envisageait de « demander un droit de réponse (et) engager des poursuites si ce droit de réponse n’est pas conforme aux attentes » du gouvernement.

Alerte info/Connectionivoirienne.net

Commentaires Facebook

6 réflexions au sujet de “La Lettre du Continent assure n’avoir reçu « aucun démenti, ni assignation judiciaire » de la Côte-d’Ivoire”

  1. Dramane ne peut pas faire de poursuite judiciaire contre la lettre du continent, parce que s’il y avait poursuite judiciaire, l’affaire de fonds de souveraineté, que Dramane veut cacher pour ne pas se salir, serait fouillée en profondeur et diffusée au public international. Ce qui dégraderait advantage l’image d’un Dramane déjà en berne au niveau national…

  2. Apparemment, la lettre du continent ne tremble pas dans ses frocs. Au contraire , la publication attend sereinement la suite judiciaire que le gouvernement projete. Ce qui sûrement ne présage rien de bon pour nos Ali Baba des tropiques. Conséquemment, cette assurance du journal fera reculer la présidence si le coup de gueule était simplement du bluff. .
    Mais entre nous, pourquoi se rependre dans la presse quand on a encore rien fait ? Logiquement, au moment où le gouvernement, criait à la diffamation, il devrait donner un éclairage sur les montants avéré qu’ il s’octroi, et conclure pour dire qu’une procédure judiciaire à été ouverte à cet effet.

  3. Hum, comme quoi, une tempête du gouvernement ivoirien dans un verre d’eau. En somme une astucieuse opération de communication pour noyer le poisson.

    Faire croire qu’on va porter plainte sans le faire pour noyer le poisson.

  4. Sur ce fil, il manque la voix d’un trublion savaneux, abonné à la modération perpétuelle, devenu subitement aphone !!

    Tchrrr ….

    Je m’attends aux déjections habituelles !!

  5. Regardez et écoutez-les, ces sauvages et violents en train de se branler comme à leur habitude. Rires…C’est typique du bété. Il est sang chaud, et inintelligent toujours dans la précipitation. Ils ne finissent jamais de sortir des théories et voir des problèmes partout. A peine 36 heures et ils tirent déjà les conclusions. Ah, les bétés…Comme on le dit, bété sauvage un jour, bété sauvage toujours.

    A toute la bhétépack, cette meute, ne pas recevoir une assignation 36 HEURES après peut-il dire qu’une affaire est classée ? Que des idiots ! Mais on vous comprend, votre débâcle de 2011 vous hante toujours. Vous allez mourir dans l’aigreur et dans votre déliquescence. Allons-y…

Les commentaires sont fermés.