Ange TIEMOKO
Une cinquantaine d’agents licenciés de la mairie de Daloa (Centre-ouest) de la Côte d’Ivoire ont bloqué vendredi vers 10h00 (GMT et locales) l’accès à leur ancien lieu de travail, pour réclamer “24 mois d’arriérés de Salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) et de logement”, a constaté un journaliste de ALERTE INFO.
“Nous avons décidé aujourd’hui (vendredi) d’empêcher la mairie de fonctionner (…) pour revendiquer 24 mois d’arriérés de SMIG et d’indemnités de logement, obtenus par décret depuis janvier 2014”, a dit Auguste Koffi, l’un des responsables du collectif des agents licenciés de la mairie de Daloa.
“Nous voulons entrer en possession de notre dû dès la fin de ce mois (de juin), a clamé M. Koffi.
Après plus d’une heure de manifestation devant la mairie, ces agents ont été dispersés à coup de gaz lacrymogène par la police.
En août 2016, la mairie de Daloa a décidé de réduire de moitié l’effectif de son personnel (plus de 200), estimant qu’”il était pléthorique”, et promis “de payer les droits des agents licenciés”.
“Il y a quelques mois, nous avons payé les droits de licenciement de ces agents, qui s’élevait à 129 millions de FCFA, ainsi que les 08% de revalorisation de salaires”, a affirmé le secrétaire général de la mairie de Daloa, Louis De Gonzague Atto, qui reconnu “un reliquat d’arriérés de SMIG”.
“Nous travaillons à ce que ce montant estimé à 57 millions de FCFA soit intégré au budget modificatif de la mairie”, a assuré M. Atto invitant “les agents licenciés à l’apaisement, car les responsables de la mairie sont conscients de leur situation”.
ATI avec Malick GAYE
Alerte info/Connectionivoirienne.net
Pas se Kalach pour faire du bruit ??
Non mais les gars, vous n’avez pas lu le mode d’emploi de “comment grever et revendiquer sous OUATTARA”, écrit pas SORO, aux Editions SOUL 2 SOUL, pages 125 et suite ???
Bon, du courage tout de même !!
Épilogue !!