Le racket ferait désormais perdre 400 milliards FCFA par an à la Côte-d’Ivoire

Le racket fait perdre à la Côte d’Ivoire plus de 400 milliards de francs CFA par an, a confié l’inspecteur général des services de la police, le général Joseph Dja Blé, mercredi 07 juillet 2017, lors de l’installation du comité communal de lutte contre le racket à Yamoussoukro.

Selon l’AIP qui rapporte la nouvelle, le représentant du ministre d’État, ministre de l’Intérieur et de la Sécurité a déploré cette situation qui porte un coup à l’économie du pays et qui fait gagner de l’argent aux individus au profit de l’intérêt général.

L’inspecteur général des services de police a indiqué que la lutte contre le racket doit être une affaire de tous.

«Il faut combattre ce phénomène si nous voulons être développés. Que chacun contrôle l’action de chacun des forces de l’ordre, à la mairie, à l’école, dans tous les services publics et privés » pour sortir la Côte d’Ivoire des rangs des pays corrompus, a insisté Joseph Dja Blé. La cérémonie d’installation du comité de lutte contre le racket à Yamoussoukro a pour thème « Implication des communes et participation citoyenne dans la promotion de la bonne gouvernance ».

Elle a enregistré la présence du directeur général de la décentralisation et du développement local, Lazard Djahi Dago, point focal du suivi des réformes du Millénium challenge corporation (MCC) et celle de la présidente du comité technique du partenariat pour un gouvernement ouvert, Chantal Angoua Ehouman. Le comité communal de lutte contre le racket est une initiative du ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, Hamed Bakayoko.

Il est présidé par le maire et regroupe une trentaine membres, des représentants de toutes les couches sociales. C’est un cadre d’échange de toutes les parties prenantes sur les questions liées à l’amélioration des indicateurs se rapportant à la bonne gouvernance, avec obligation de dénoncer toute forme de racket et de corruption dans tous les services publics et privés. Le représentant du ministre Hamed Bakayoko a exhorté les populations à s’approprier la lutte contre le racket. Il a invité les forces de l’ordre à faire leur travail dans le respect des droits des citoyens et des institutions, tout en encourageant les citoyens de la Côte d’Ivoire à s’approprier les grands principes de la bonne gouvernance et de l’émergence. Après Dabou, Attécoubé, Cocody, Grand Lahou, Agou, Gagnoa et Yamoussoukro, la ville de Bouaké se verra installer jeudi, son comité de lutte contre le racket.

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4 réflexions au sujet de “Le racket ferait désormais perdre 400 milliards FCFA par an à la Côte-d’Ivoire”

  1. Depuis 19/09/2002 le Rdr et sa milice armée,dozos et compagnie vivent du raquette, pourquoi vous voulez nous distraire. La population a faim depuis la prise de pouvoir par les armes (sindou)

  2. MUCH ADO ABOUT NOTHING !

    Ce n’est pas le nom de quelqu’un. C’est en anglais ! Lisez bien édou et non Ado ! Avec vous on ne sait jamais !

    Much ado about nothing ça veut donc dire.. BEAUCOUP DE BRUIT POUR RIEN !

    Une belle pièce de Théâtre de William Shakespeare dont j’extrais cette citation dans Act V. Scene II.

    « If a man do not erect in this age his own tomb ere he dies, he shall live no longer in monument than the bell rings and the widow weeps. »

     » Dans ce siècle, si un homme n’érige pas son propre tombeau avant de mourir, il risque de n’avoir pas un monument plus durable que le tintement de la cloche et les pleurs de sa veuve.

    Que chantera donc demain les éloges d’un pouvoir sur la question du racket si d’année en année, la situation ne fait qu’empirer ?

    150 milliards de détournements en 2008/2009, 400 en 2015/2016 !

    Ce n’est franchement pas une prouesse.

    Mais que font les organes de Bonne Gouvernance ? Chuttt Seydou se repose. Prière NE PAS LE DERANGER. A 84 ans il faut bien se ménager !

    Que fait la Police ? Chuttt LE BON PETIT DU PATRON doit préparer ses arrières. Les bateaux arrivent !!!

    Il est surtout ministre inamovible !

    Un guerrier célèbre qui a préféré qu’on lui chante de manière prémonitoire ses éloges, celles qui seront célébrées par les griots après sa mort quasi certaine dans l’assaut voué à l’échec de Sikasso, s’appelait Keme BOURAMA. Il était chef d’État Major de la Ière Armée de Samory TOURE. Mais ça c’est une autre histoire.

    Parlons du racket qui a la peau dure…comme un Éléphant !

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    Lutte contre le racket et les tracasseries routières: La Banque Mondiale s’engage auprès de la Côte D’Ivoire

    « Le 19 décembre 2009 s’est tenu au corridor de Gesco à Yopougon, la cérémonie de lancement de la campagne de lutte contre le racket initié par le Comité Technique de Contrôle de la Fluidité Routière avec l’appui du DGDI.

    Au cours de cette cérémonie qui a enregistrée la présence de plusieurs autorités, notamment le ministre de l’Economie et des Finances, le ministre de la Défense et des représentants de la Banque Mondiale, tous les intervenants ont été unanimes pour reconnaître que le racket et les tracasseries routières sont des freins pour l’économie ivoirienne. S’appuyant sur les résultats de l’étude réalisée en 2008 par la Banque Mondiale sur les effets du racket sur l’économie, ils ont révélé que l’Etat de Côte d’Ivoire perd 150 milliards de frcs CFA par an à cause du racket.

    A cet effet, le CTCFR (Comité Technique de Contrôle de la Fluidité Routière) et le Don de Gouvernance et de Développement Institutionnel (DGDI) ont défini une stratégie efficace de lutte. Cette stratégie comprend quatre grands axes :
    – L’information et la sensibilisation : elle consiste à informer et sensibiliser tant les populations que les forces de sécurité ;
    – L’action : par une présence accrue sur le terrain de patrouilles afin de démanteler les postes de contrôle non autorisés et procéder si possible à des arbitrages lorsque des plaintes sont reçues au centre d’appel (115);
    – La formation : Le renforcement de capacités pour amener les forces de sécurité à adopter des bonnes pratiques professionnelles et d’intégrité afin de rassurer les populations et donner une bonne image de leur corporation ;
    – La sanction : elle consiste à démasquer les acteurs du racket et de leur appliquer la loi dans toute sa rigueur pour amener chacun au changement de comportement.
    Fort du résultat du diagnostic réalisé qui a permis de constater que parmi les problèmes qui engendrent le racket et les tracasseries routières, certains sont liés à un problème de communication. Ainsi, les problèmes de communication suivants ont été identifiés :
    – Manque d’information d’une catégorie d’usagers de la route sur les pièces exigibles à présenter lors d’un contrôle
    – Manque d’information des usagers de la route sur les barrages autorisés et le rôle de chaque personnel des forces de l’ordre dans les procédures de contrôle routier ;
    – Insuffisance de sensibilisation des forces de sécurité sur la nécessité d’adopter des pratiques professionnelles et d’intégrité afin de véhiculer une bonne image de leur corporation et de la Côte d’Ivoire ;
    – Insuffisance de sensibilisation des usagers de la route (transporteur, chauffeur, voyageurs) sur la nécessité de se conformer aux lois en vigueur dans leur secteur d’activité ;
    – L’insuffisance d’information sur les voies de recours face aux abus de pouvoirs aussi bien des forces de sécurité que des usagers de la route.

    Source site dgdi.gouv.ci
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  3. On gère pas un pays comme un super marcher voilà sa oh sindou zéro pointé

  4. Tous les corridors, véritables temples du racket sous la refondation ont été démantelés. Il n’y a plus de barrages de « corps à billets de banques », tous les 20 kms sur nos routes depuis l’arrivée au pouvoir de Ouattara.
    Si le racket fait perdre désormais 400 milliards par an à notre pays, qu’est-ce que ça devait être alors sous Gbagbo !!
    1 000 milliards de F CFA !!??
    Je donne ma langue au chat !!!!

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