Le gouvernement de Côte-d’Ivoire “reste sur sa position” de ne pas transférer madame Gbagbo à la CPI

Mme Simone Gbagbo lors du discour de son mari sur l’application des accords de Marcoussis. 08.02.2003

Le gouvernement ivoirien a dit prendre “acte” de la décision de la justice ivoirienne, qui a acquitté Simone Gbagbo de crimes contre l’humanité et maintenu “sa position” de ne pas transférer l’ex-dame à la Cour pénale internationale (CPI), a indiqué jeudi son porte-parole, Bruno Koné.

“Nous prenons acte du jugement”, a déclaré M. Koné, qui s’est dit “satisfait de l’aboutissement du procès”.

Mardi, la cour a déclaré Mme Gbagbo “non-coupable de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité” commis lors de la crise post-électorale et “ordonné sa mise en liberté”.

Après ce verdict, le collectif des victimes de la crise a appelé à “l’exécution du mandat d’arrêt” lancé par la CPI contre l’ex-première dame, estimant que “seule cette juridiction peut lutter contre l’impunité en Côte d’Ivoire et les “rétablir dans leur droit”.

Simone Gbagbo qui purge déjà une peine de 20 ans de prison pour “atteinte à la sûreté de l’Etat”, prononcée en 2015, est poursuivie par la CPI pour crimes contre l’humanité.

“Il appartient au chef de l’Etat (Alassane Ouattara) d’apprécier”, a indiqué le porte-parole du gouvernement, ajoutant que “la Côte d’Ivoire reste sur sa position antérieure”.

Abidjan a déjà “refusé” de transférer Simone Gbagbo à la CPI où est jugé son mari pour “crimes contre l’humanité”.

Alerte info/Connectionivoirienne.net

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