Côte d’Ivoire: Rongée par la maladie, quelle Simone Gbagbo devant les juges ce lundi ?

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Par Connectionivoirienne

Reprise de son procès devant la Cour d’assise –

Débuté le 31 mai 2016, le procès de Simone Gbagbo devant les assises d’Abidjan avait connu une interruption du fait des vacances judiciaires et au regard de son état de santé défaillant. La cour avait donné la date du 10 octobre 2016 pour la reprise des audiences.

Sauf changement de dernière minute, madame Gbagbo sera de nouveau devant les juges ce lundi pour répondre des chefs d’accusation retenus contre elle. Mais dans quel état ?
Il y a quelques jours, une photo présentée comme celle de l’ex-première dame dans son lieu de détention circulait sur les réseaux sociaux. On y voyait une femme amaigrie, rongée par la maladie à telle enseigne que beaucoup n’en croyaient pas leurs yeux. Simone Gbagbo, faut-il le souligner lors de ses dernières apparitions en public, présentait déjà des signes de défaillance physique qu’elle tentait de dissimuler en faisant montre de son courage devant l‘épreuve. A la barre, l’épouse de Laurent Gbagbo ne tenait pas en posture debout. C’est, assise dans une chaise qu’elle répondait aux questions des juges.

Le 7 juillet 2016, ses médecins conduits par le professeur Ba Zézé, devant la gravité de son cas, ont produit une déclaration dans laquelle ils éclairaient l’opinion sur le mauvais traitement dont elle était l’objet. « Pendant ces Onze derniers mois, nous n’avons pu avoir accès à elle et aucun autre médecin également, la privant ainsi de soins médicaux. Ce n’est que la veille de l’ouverture du procès en assises de Mars 2016, et sur insistance de son Avocat auprès des autorités judiciaires que nous avons pu avoir accès à elle de nouveau et reprendre son traitement médical.

Madame Simone GBAGBO a donc bien été privée de soins, tant à Odiénné qu’à Abidjan, ce qui a eu pour conséquence de fragiliser considérablement son état de santé », révèle ladite déclaration.

Madame Gbagbo, au-delà des polémiques n’est pas au mieux de sa forme et son cas mérite une prise en charge plus sérieuse. Même prisonnière, elle a droit à un traitement médical que nécessite son état.

SD à Abidjan

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