L’ingérence française brutale dans les affaires intérieures gabonaises, avant-pendant et après les dernières élections présidentielles est-elle inhérente à la France-Afrique qui vit ses derniers instants ?
Car, on assiste depuis lors, à un déferlement inimaginable ailleurs. Tous les seconds couteaux tirés sont à la manœuvre et en renforts du matraquage. Tous les divers bras/plumes/autres collatéraux sont aussi de cette danse macabre…
Aussi, n’est-ce pas scandaleux que de lire : un certain ultra gauchiste de journaliste Nicolas BEAU in « Monde Afrique » daté du 18 septembre 2016 d’appeler à se débarrasser carrément du président Ali BONGO par un coup d’Etat en bonne et due forme ?
Pourquoi tant « d’intérêts » pour cette supposée communauté internationale concernant des affaires purement intérieures à des Etats souverains, surtout d’Afrique et essentiellement francophones ? Cette « gentille » communauté internationale a-t-elle finie de balayer devant sa porte et fixer tous les travers, avant d’aller interférer sans jamais vraiment apporter de solutions dans les affaires intérieures tierces, en l’occurrence ici du Gabon ?
Au fond, la question qui se pose évidemment à ce jour est : au nom de quoi est-ce toujours les mêmes qui envoient des cohortes d’observateurs dans les pays du Sud surtout d’Afrique, pour superviser à chaque fois des élections avec parfois au passage de bonnes récoltes de bakchich/pot-de-vin ?
A quand des délégations d’Afrique et autres, en mission d’observations et rendus de conclusions critiques sur la sincérité et clarté de divers scrutins électoraux majeurs qui ont lieu dans les pays dits démocratiques du Nord ? N’est-ce pas qu’ils apprendraient mieux ainsi, puisqu’il s’agit d’enseignement appliqués aux diverses étapes d’un processus électoral ! Car, depuis la nuit des temps, n’est-ce pas que les fraudes électorales sont inhérentes à la donne, même dans les très grandes démocraties actuelles, avec plus de finesses et subtilités ? Souvenez-vous de l’épisode épique (concernant la Floride), des élections américaines de l’époque opposant Bush Walter (Républicain) à Al Gore (Démocrate) ! Cherchez l’erreur !
Enfin, pour en revenir au Gabon, de quoi s’agit-il exactement ? A propos de l’opposition, avons-nous affaire à des enfants de cœur en face ? Bien sûr que non, tous des caciques de l’ancien régime d’Omar Bongo – Une belle brochette de reliques qui fait de l’agitation pour un poste qu’il aimerait bien avoir à des fins toujours plutôt personnels d’abord.
Alors, face à ce déchainement, avec envoi de la pauvre population civile au casse-pipe en tant que chair à canon, sommes-nous tentés de nous demander au fond, à quand la fin des contradictions politiques en Afrique ? Et si cette ouverture dite de multipartisme qui y a cours depuis un moment (qui est pour ainsi dire sur le terrain du multi clanisme régional), n’est tout simplement pas un retour sous une autre forme de balkanisation de l’Afrique, avec morcellement de ses forces vives pour mieux l’affaiblir ? Une autre forme efficace de diversion et du « diviser pour mieux régner et retarder les leitmotivs d’émergence » en cours çà et là sur le continent noir ?
A quand la vraie prise de conscience de l’intelligentsia africaine, qui devrait savoir que tout le monde ne peut être président de pays, mais qu’en revanche tout le monde peut œuvrer de diverses manières au rayonnement/développement et autres de son pays !?
Nicolas KDB
Journaliste-Consultant
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