Seulement deux semaines après les déguerpissements forcés à Adjamé, l’ancien décor est entrain de reconstituer, comme constaté. Occupant les espaces qu’ils ont dû abandonner sous la pression des bulldozers, il y a seulement quelques jours les commerçants se servent principalement des matériaux de récupération sous les gravats.
À l’entrée de la gare nord des bus, vêtements, chaussures… sont déposés sur les séparateurs de voie en béton. N’empêche que leurs vendeurs qui rôdent autour sont constamment sur le qui-vive.
Remontant la voie conduisant à la mosquée, à la place des kiosques, d’autres ont installé des étals sur lesquels ils exposent leurs articles. Parmi eux, Namory un vendeur de pièces d’occasions » je me suis installé ici depuis 5ans. Pour moi pas question d’aller ailleurs » tempête t-il.
Les autres déguerpis sont aussi dans la même logique. Ils sont déterminés à rester sur place. Et proposent des solutions à cet effet. « Nous sommes prêts à nous éloigner du goudron de quelques mètres pour éviter les désagréments causés aux passants. Mais nous ne voulons pas bouger d’ici.
Au niveau d’Adjamé, les déguerpissements se sont poursuivis jusqu’au quartier Liberté. Les installations anarchiques étouffaient la commune et, les bandits en profitaient pour agressaient les passants.
Koaci, Abidjan
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