Par Patrice Allégbé
Le Parquet d’Abidjan-Plateau s’est déclaré mardi « incompétent au profit du tribunal de commerce » pour juger l’affaire de licenciement « abusif » des ex-agents de Comium, une ex-société de téléphonie mobile, dont la licence a été retirée pour « non-respect » de son cahier de charges, dans un délibéré à l’endroit du syndic.
Concernant cette assignation de Comium, le Parquet se déclare « incompétent au profit du tribunal de commerce » d’Abidjan, a dit l’un des vice-présidents de l’institution judiciaire, devant le Conseil du syndic des ex-agents de l’ex-société de téléphonie mobile.
Les avocats qui ont tablé sur la question de l’ »emploi », ont défendu être « venus en assignation aux fins d’intervention forcée », mais n’ont pu changer la donne de la décision du tribunal.
Les ex-employés de l’ex-société de téléphonie mobile libanaise, Comium, ont assigné les dirigeants de la structure en justice, début mai, soit un mois après le retrait de la licence d’exploitation de l’entreprise.
Le régulateur du secteur des télécommunications de Côte d’Ivoire, l’ARTCI, a retiré le 29 mars 2016 la licence d’exploitation de Comuim et trois autres opérateurs, pour « non-respect » de leurs cahiers de charges.
Le 11 avril, le siège de Comium, a été interdit d’accès au personnel, qui revendiquait des mesures d’accompagnement, entre autre le « paiement de 12 mois de salaires ».
« Face à cette attitude qui frise le mépris les employés de Comium sont obligés de constater qu’ils ont été lésés de leurs droits et ont décidé d’assigner leur employeur en justice », a déclaré Joseph Coulibaly, leur porte-parole.
Sur sept sociétés de téléphonie mobile en Côte d’Ivoire, seulement Orange, MTN et Moov sont autorisés à opérer. Les quatre autres opérateurs, Comium, GreenN, Warid et Namoutié Télécom, qui devraient être fusionnés, ont été retirés du marché pour « non-respect » de leurs cahiers de charges.
PAL
Alerte info/Connectionivoirienne.net
Commentaires Facebook