Le président ivoirien Alassane Ouattara a déclaré dimanche qu’il n’y avait plus de détenus de la crise post-électorale de 2010-2011 en Côte d’Ivoire, qualifiant d’“intoxication’’ les affirmations de ses opposants politiques et des organisations de défense de droits de l’homme, soutenant le contraire.
“Selon tout le décompte qui a été fait et en relation avec l’opposition, il n’y a plus de prisonniers de la crise post-électorale dans les prisons. Je veux que vous le sachiez et que cette intoxication arrête’’, a dit Alassane Ouattara, dans son discours, à l’occasion de la traditionnelle fête du travail, au palais présidentiel à Abidjan.
“Nous définissons la crise post-électorale comme ayant pris fin à l’occasion de ma prestation de serment en mai 2011. Toutes les personnes arrêtées dans ce cadre, à l’exception de trois ou quatre pour lesquelles il y a des crimes graves, ont été libérées’’, a poursuivi M. Ouattara.
Face aux membres des principales centrales syndicales, dont l’une d’elles (la centrale Dignité) avait par la voix de son porte-parole, exigé “la libération de tous les prisonniers politiques’’ en Côte d’Ivoire, le président ivoirien a admis qu’ “il reste un certain nombre qui sont (encore) en prison’’.
Toutefois, M. Ouattara a précisé que les personnes toujours détenues le sont pour avoir tenté entre juin et juillet 2011 de déstabiliser son pouvoir en attaquant des commissariats de police, des casernes militaires et de gendarmerie.
“Cela n’est pas la crise post-electorale mais c’est tout simplement de la déstabilisation. Et ces personnes doivent être jugées selon la loi’’, a conclu M. Ouattara, par une réponse qu’il a lui-même qualifié de “message clair’’.
Serge Alain KOFFI
Alerte info/Connectionivoirienne.net
Les commentaires sont fermés.