Le taux de participation des femmes au gouvernement ivoirien est passé de 17,24% en 2012 à 25% en 2016, selon un rapport qui relève qu’en dépit de ces « progrès significatifs », des efforts restent à faire pour atteindre le quota minimal de 30% de parité aux postes nominatifs.
« Au niveau du gouvernement, le taux de participation des femmes est passé de 17,24% en 2012 à 25% en 2016 » contre un pourcentage de 29,33% au Conseil économique et social, indique le rapport, qui note que des « défis majeurs à relever subsistent » au niveau des fonctions électives.
A l’Assemblée nationale, le taux est passé de 8,50% en 2005 à 10,31% en 2011, un taux encore « loin » du taux de 30% minimal de représentativité des femmes dans les fonctions électives recommandé par les textes du plan d’actions de Beijing 95.
De plus, le taux des femmes élues au sein des Conseils municipaux et régionaux « n’atteint pas la barre de 5% », souligne le texte, qui salue toutefois les dispositions légales prises en la matière en Côte d’Ivoire.
Le gouvernement ivoirien a inscrit au cœur de ses « priorités » la promotion de la femme et initié l’élaboration de dispositifs juridiques et réglementaires visant à la prise en compte d’ »au moins 30% de candidatures au profit de l’un et de l’autre sexe, sous peine d’invalidité ».
Lors de son discours à la Nation, en début d’année, le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara, a exprimé sa volonté de favoriser une représentativité « plus équitable » des hommes et des femmes aux postes électifs et nominatifs.
Selon un récent projet de loi, toute liste aux élections législatives et locales « n’est recevable si elle présente plus de 70% d’hommes et de femmes » et « au moins 30% » des candidatures au profit des deux sexes « sous peine d’invalidité ».
L’actuel gouvernement ivoirien, formé par Daniel Kablan Duncan le 12 février 2016, comprend cinq femmes sur une trentaine de ministres.
Par Patrice ALLEGBE
Alerte info/Connectionivoirienne.net
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