(rapport d’autopsie)
L’ex-chef d’Etat ivoirien, le général Robert Guéi a eu une “mort violente” tout comme son épouse, selon un rapport d’autopsie lu lundi au tribunal militaire d’Abidjan, lors du procès de leur assassinat en septembre 2002.
Le général Guéi a été “atteint par 6 balles” dont une dans “la tête”, une dans le “thorax” et une autre “dans l’abdomen” et son épouse a été touchée par “deux balles” dont une dans la “tête”, a lu le greffier, ajoutant que leur mort a été “violente”.
Le capitaine Fabien Coulibaly, membre de la garde rapprochée de l’ex chef d’Etat, a été quant à lui atteint par “plus d’une dizaine de balles”, a-t-il poursuivi.
Le 19 septembre 2002, Robert Guéi, son épouse et des membres de sa garde rapprochée ont été assassinat, à l’occasion d’un coup d’Etat qui s’est mué en rébellion armée.
Réfugié au sein de la cathédrale Saint-Paul du Plateau (centre des affaires d’Abidjan), M. Guéi a été exfiltré puis son corps a été découvert des centaines de mètres plus loin.
Son épouse était quant à elle dans leur résidence, en compagnie des membres de la garde rapprochée dont faisait partie un des témoins, le sergent-chef Maniga Bossé.
Présent à la résidence, le sergent Maniga a dit avoir réussi à se “cacher” lorsque des militaires, dont le commandant de la garde républicaine au moment des faits, Dogbo Blé, ont intimé l’ordre à la garde rapprochée d’en “sortir”.
Il a également déclaré à la barre avoir entendu l’un des prévenus, le sergent Sery Daleba, dire:”on a tué le général (et) jeté son corps derrière la polyclinique internationale sainte Anne-Marie (Pisam). On va tous vous tuer”.
Ouvert en janvier, le procès se poursuivra mardi avec les plaidoiries du parquet et de la partie civile.
MYA Manuella YAPI
Alerte info/Connectionivoirienne.net
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