Côte d’Ivoire assassinat de Guéi: l’ex-commandant de la garde républicaine rejette toute accusation

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Par Nestor Zoé INE

L’ex-commandant de la garde républicaine Dogbo Blé lieutenant-colonel au moment des faits, a affirmé lundi « n’avoir pas de lien direct et indirect » dans l’assassinat de l’ex-chef d’Etat ivoirien, le général Robert Guéi, en septembre 2002, lors de sa comparution devant le tribunal militaire d’Abidjan.

« Je ne suis mêlé ni de près ni de loin à la mort du général, de son épouse et de sa garde rapprochée comme on veut le faire croire » a affirmé M. Dogbo insistant qu’il « n’a jamais été à la cathédrale Saint-Paul du plateau (centre des affaires d’Abidjan) pour la capture du général Guei et à son domicile où ont été tués son épouse et certains membres de sa garde « .

L’ex-commandant de la garde républicaine comparaissait devant le tribunal avec une vingtaine d’autres prévenus dont le capitaine Séka Séka Yapo pour leurs rôles présumés dans l’assassinat du général Guei Robert, de son épouse et de sa garde rapprochée les 18 et 19 septembre 2002.

 » Mes hommes étant sur le terrain avec des officiers aux commandes de chaque troupe. Comment moi, le chef de corps à qui on viendra rendre compte pourrais-je me rendre sur le terrain avec des caporaux alors que mes adjoints sont des officiers supérieurs, et officiers subalternes » s’est étonné Dogbo Blé.

L’ex-patron de la garde républicaine estime que les accusations « portent à croire qu’on lui en veut » pour sa « résistance et sa rigidité dans les combats de 2010 à Abidjan avant la prise du pouvoir par les nouvelles autorités ».

Selon Dogbo blé, « on est fort quand on s’attaque à un homme qui a les mains libres et non à une personne qui a les mains liées » et juge le comportement de ces « détracteurs de lâcheté ».

« Le droit ivoirien reconnait le crime hypothétique, le crime visuel ou le crime effectif » s’interroge Dogbo Blé expliquant que ces détracteurs utilisent ces moyens pour le fragiliser.

Depuis l’ouverture du procès lundi, plusieurs prévenus dont le colonel Aby Jean adjoint de la garde républicaine au moment des faits ont soutenu avoir aperçu M. Dogbo Blé à la cathédrale lors de la capture le général Guei et à sa résidence ou sa femme et sa garde rapprochée ont été tuées.

L’ex-chef de la junte militaire le général Robert Guei s’était réfugié « au sous-sol du bâtiment du Cardinal » au sein de la cathédrale Saint-Paul du Plateau, avait précisé à la barre l’adjudant Kouadio Kouadio qui a avoué l’avoir retrouvé pour le remettre à son chef de corps le général Dogbo Blé.

IZO

Alerte info/Connectionivoirienne.net

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