Côte d’Ivoire : vers une révision du code de bonne conduite des partis politiques

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Des acteurs politiques ivoiriens et les institutions impliquées dans le processus électoral en Côte d’Ivoire sont réunis mercredi à Abidjan pour réfléchir sur l’application du code de bonne conduite signé en 2008 en vue d’une élection présidentielle apaisée en octobre.

« L’occasion nous est donnée de rechercher les causes profondes du non-respect du code de bonne conduite au lendemain du 28 novembre 2010 et surtout les voies et moyens d’actualiser ce code et de l’ancrer davantage dans nos mœurs politiques », a indiqué président de la Commission électorale indépendante (CEI), Youssouf Bakayoko, à l’ouverture d’une table ronde sur l’application du code de bonne conduite des partis et groupements politiques et des candidats aux élections en Côte d’Ivoire.

La rencontre a été organisée par l’ONG américaine National democratic institue (NDI) avec pour objectif de tirer les enseignements des élections de 2010 et de dégager des voies pour une élection apaisée en octobre.

Le code de bonne conduite a été signé le 24 avril 2008 à Abidjan par les principaux acteurs politiques de la Côte d’Ivoire en présence du secrétaire général de l’Onu, Ban Ki-moon.

Pour le président de la CEI, Youssouf Bakayoko, le code de bonne conduite constitue « un cadre formel de collaboration et d’autorégulation visant à faire des joutes électorales en Côte d’Ivoire un espace de compétition apaisée et fraternelle ».

Le document de 20 articles indique les règles et comportements devant être respectés par les organisations et les partis politiques pour la tenue d’élections libres, démocratiques, transparentes et apaisées en Côte d’Ivoire.

« Ce code a été totalement occulté par une partie de notre classe politique au lendemain du second tour du scrutin présidentiel 2010 », a déploré le président de la CEI.

L’élection de 2010 a plongé la Côte d’Ivoire dans la crise la plus grave de son histoire avec des affrontements et une guerre de deux semaines à Abidjan qui ont fait au moins 3.000 morts, suite au refus du président sortant Laurent Gbagbo de reconnaître la victoire de son rival Alassane Ouattara.

Pour la directrice résidente du NDI, Christiane Pelchat, la révision du code de bonne conduite constitue « le renouvellement de la foi des acteurs politiques ivoiriens en une démocratie apaisée ».

L’élection présidentielle du 25 octobre est cruciale pour la stabilisation de l’environnement socio-politique de la Côte d’Ivoire et la paix dans le pays. Fin

Xinhua

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