Côte d’Ivoire – Fin de stage pour les ex-combattants au centre de resocialisation à l’EFAP de Bouaflé

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Bouaflé – Cinq cent quatre-vingt sept ex-combattants ont achevé, samedi, une formation d’un mois au centre de resocialisation à l’Ecole de faune et des aires protégées (EFAP) de Bouaflé (Centre-ouest, région de la Marahoué), lors d’une cérémonie, en présence des autorités administratives, militaires et la chefferie traditionnelle locale.

Le représentant du préfet de région et du département de Bouaflé, Lou Zoh Ernest a félicité les ex combattants pour leur assiduité, prouvant ainsi qu’ils ont tourné définitivement le dos aux armes.

Il leur a demandé de mettre à profit cette formation en étant des dignes ambassadeurs auprès de leurs camarades qui hésitent ou sont gagnés par le pessimisme, afin qu’ils leur emboitent le pas.

M. Lou Zoh a profité pour lancer un appel à tous ceux qui détiennent encore les armes à venir les rendre en vue de bénéficier des programmes de resocialisation et de réinsertion prévus pour eux.

« Vous n’avez plus de raison d’avoir peur, le gouvernement met tout en œuvre pour votre sécurité », a-t-il rassuré.

Le porte-parole des ex-combattants, Fadiga Mamadou a remercié tous les acteurs qui ont contribué au bon déroulement de la formation mettant fin à plus de 13 ans de vie militaire « souvent mal perçue par le citoyen ordinaire ».

M. Fadiga a indiqué que l’heure est venue de revêtir de nouveaux vêtements de citoyen ordinaire, prêts à s’insérer dans le tissu social du pays en vue d’être des dignes acteurs socioéconomiques.

« Soyons donc de bons citoyen respectueux des lois en vigueur de la nation, relevons tous ensemble ce défi », a-t-il déclaré.

L’une des missions de l’ADDR est de réduire le risque de violences armées et assurer la sécurité par le désarmement, la démobilisation et la réinsertion des ex-combattants.

L’Autorité a aussi pour objectif de renforcer la lutte contre la pauvreté par le développement de schémas de réintégration économique viable et une réhabilitation communautaire induite.

Deux ans après le démarrage de ses activités, l’ADDR a pu insérer près de 44 000 ex-combattants sur un effectif de planification de 74 068.

(AIP)

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