Abidjan – Une étude réalisée par l’observatoire de la célérité des opérations de dédouanement (OCOD) propose que les délais de passage portuaire soient ramenés à un délai moyen de 10 jours contre 24 jours identifiés par cette étude, afin d’améliorer la compétitivité de l’économie ivoirienne.
Cette étude sur le temps nécessaire pour la mainlevée des marchandises en douanes, réalisée du 7 au 19 juillet 2014 a été commanditée par la direction générale des douanes.Elle avait pour objectif de mesurer le temps des opérations de dédouanement afin de déterminer dans quelle partie du processus, depuis l’arrivée de la marchandise jusqu’à la mainlevée, existent des insuffisances, la nature de celles-ci, les raisons de leur existence, de même que les solutions à apporter.
Elle a relevé, en effet, plusieurs facteurs causant les longs délais dans la mainlevée des marchandises. Il s’agit entre autres des difficultés d’obtention des documents requis pour les opérations dédouanement, le manque de coordination entre les différents bureaux, la multiplicité des documents, l’éparpillement géographique des intervenants, l’insuffisance des moyens logistiques et l’amateurisme de certains opérateurs économiques.
L’étude recommande donc la poursuite de la mise en œuvre du guichet unique, de cartographier et de vulgariser les procédures de dédouanement auprès des opérateurs économiques et intégrer dans le Sydam, le logiciel de gestion du dédouanement, tous les intervenants de la chaine de dédouanement.
« Je voudrais en appeler à la conscience de tous les acteurs, afin qu’ils œuvrent davantage pour réduire les différents temps », a lancé le président de l’OCOD, Valassiné Diarrassouba lors de la remise, mardi, du document au directeur général des douanes.
Il a par ailleurs suggéré que l’étude soit systématisée, selon une périodicité à définir, afin de mesurer les efforts d’amélioration de chaque intervenant pour aboutir au temps optimum nécessaire à l’obtention de la mainlevée des marchandises en douanes en Côte d’Ivoire.
Le directeur général des douanes, le colonel major Issa Coulibaly, recevant les résultats de cette étude, a rassuré l’ensemble du secteur privé de la prise en compte de ses recommandations et orientations.
« L’environnement des affaires connaît une compétitivité croissante qui impose des impératifs visant à garantir aux entreprises la fluidité dans le trafic à travers la mainlevée rapide des marchandises, critère de plus en plus déterminant dans la mesure de la performance des administrations douanières », a commenté le directeur général des douanes.
L’OCOD, créée en 2004, par l’administration douanière, a pour mission de lutter contre les tracasseries et les abus dans l’accomplissement des formalités en douane.
(AIP)
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