Côte d’Ivoire – Cri de détresse des populations de Transua face aux exactions et extorsions des FRCI

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Sos donc pour les populations en détresse Transua [Nord-est]: Le village d’Atokom sous le choc

La population de Transua , notamment celle du village d’Atokom ne dort désormais que d’un œil et pour cause. Depuis un moment leur quiétude et sécurité troublées par les hommes en tenue. Leur refus du racket en serait la cause principale

Dès son investiture officielle, le président Alassane Ouattara a commencé à parcourir le monde et entamé une vaste opération de séduction à l’endroit de la communauté des investisseurs internationaux, disant à qui voulait l’entendre que la Côte-d’Ivoire était redevenu la terre d’opportunités et fréquentable qu’elle n’aurait dû cesser d’être.
Malheureusement, la paisible population du Département de Transua est confrontée à des exactions, des rackets et violations de toute sorte. Des hommes en armes les menacent tous les jours sur le chemin de les champs pour leur soutirer de l’argent. Ceux qui refusent doivent subir des représailles. L’économie dans cette zone est sinistrée pour cause des comportements de ces individus dont certains s’expriment à peine en français. Les jours de marché à Transua sont des de véritables cauchemars pour les femmes qui doivent s’y rendre pour vendre le fruit de leur labeur. Face à la situation de racket et de violence dernière, la plupart préfèrent s’abstenir et rester dans leur pauvreté. Le vendredi 30 janvier, dans la nuit, un jeune du village d’Atokom dans la commune de Transua, vers la frontière du Ghana venant du champ avec son panier d’anacarde est intercepté par ces éléments qui voulaient l’intimider comme à leur habitude. Celui-ci oppose un refus et c’est l’occasion rêvé de ces éléments qui le tabassent et le blessent grièvement. Informé de la situation, le chef du village décide de se rendre à Transua, Chef-lieu de Département pour informer les autorités locales. Il sera empêché par ces hommes excités qui lui arrachent la clé de son engin. Cela révolte les jeunes du village qui à leur tour vont détruire l’abri de ces éléments. En représailles, des renforts viendront tard la nuit pour s’en prendre à toute la population sans exclusive. Après avoir traumatisé le village par plusieurs coups de feu tirès en l’air, ils pénètrent dans toutes les concessions et tabassent hommes, femmes, enfants. Sans défense, toute la population a déserté le village pour se refugier dans le premier village du Ghana voisin. Certains seront conduits de force à la brigade de gendarmerie de Transua avec leurs blessures sans aucun soin.
Le Maire de Transua s’est rendu sur place pour calmer les esprits et tenter de convaincre les réfugiés à regagner leur domicile. Mais la crainte se subir des représailles crée toujours la psychose. Leur souhait, c’est le départ de ces hommes en arme qui troublent leur sommeil. Ces exactions par-ci, extorsion de fonds à des opérateurs économiques et braquages par-là si les autorités ne prennent garde le pire arrivé si cela n est pas encore a nos portes car cette énième incident risque de mettre deux pays frères le Ghana et la Côte-d’Ivoire ces hommes en tenue nous causent trop de dégâts qu’ils en règlent. Les gaffes et les actes négatifs impunis des éléments continuent de semer la psychose au sein des opérateurs économiques. Mais aussi et surtout de l’insécurité grandissante au niveau du département. . S’agissant du racket dont étaient victimes certains opérateurs économiques. «L’Etat a ses domaines de responsabilités». A commencer par la sécurité. Nous savons que certains d’entre vous sont soumis à des actes de rançonnage qui ne sont pas acceptables. Des arrestations qui frisent parfois l’humiliation et de la vengeance de la part de commanditaires tapis dans l’ombre.
Vives réactions d’hommes politiques et des Ong
Dans une déclaration de ces activités politiques le Pr. Mamadou Koulibaly, président fondateur du parti naissant Liberté et Démocratie pour la République (Lider), «la situation est en ce moment peu rassurante. Car nous constatons les actes que ces hommes en tenue font subir n’est pas chose à faciliter la réconciliation. Lorsque vous voyez des hommes en tenue censés protéger les citoyens deviennent leurs bourreaux là il y a réellement un problème où va la Côte-d’Ivoire , il saurait judicieux que les autorités fassent arrêter ces fossoyeurs de la sécurité de la quiétude des populations rurales» Avant d’ajouter que ces hommes en tenue mettent en péril la vie des citoyens, troublent l’ordre public et portent atteinte à la sécurité du pays. «Or, aucun élément de ces fauteur de trouble n est mis aux arrêts par ce conséquent il y a lieu de s’interroger: où va la Côted’Ivoire qui en son temps a fait de la paix sa seconde religion.”

Alex Kouamé
Une correspondance particulière

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