Président du FPI, Pascal Affi N’Guessan n’a pas pu prendre part aux obsèques de la mère de Laurent Gbagbo, Lélé Gado Marguerite, le vendredi 30 janvier. Il en a été empêché par des jeunes, visiblement manipulés
Les frondeurs chassent Affi N’Guessan
Qu’est-ce qui n’a pas été dit et / écrit sur l’inimitié qui règne au Front populaire ivoirien (FPI) ? En tout cas, le spectacle qu’il été donné d’observer, le vendredi 30 janvier, à la place de la Foire industrielle, commerciale et gastronomique de Yopougon (Ficgayo), donné une idée du désamour en camarades d’hier. Alors qu’il s’y déroulait la veillée en la mémoire de Lélé Gado Marguerite, le président du parti, Pascal Affi N’Guessan a été empêché de s’y rendre. Arrivé, à 21h30, il a été accueilli par une foule hostile qui lui a demandé, sans ménagement, de faire demi-tour. C’est avec des paroles hostiles que ces pro-Gbagbo ont manifesté leur opposition à Affi N’Guessan. Alors qu’il cherchait à atteindre le centre de la place, où les responsables de l’ancien parti au pouvoir étaient installés, Affi N’Guessan et sa délégation ont été arrêtés par les jeunes, en civil, commis à la sécurité des lieux. «Nous ne pouvons pas vous laissez passer, ce sont les consignes» a lancé l’un des jeunes. «Vous n’êtes pas les bienvenus ici. Allez chez Ouattara», a renchéri un autre. Pendant que la foule qui se pressait autour d’eux scandait : «Affi dehors ! On ne veut pas te voir ici». Très vite, un cordon de sécurité composé de la garde rapprochée d’Affi N’Guessan se forme autour de lui pour éviter qu’il ne soit rudoyé. Pressentant le danger, l’ex-Premier ministre et sa suite, dans laquelle figuraient son épouse, Angeline Kili et son bras droit Marcel Gossio, Amani N’Guessan Michel, Alcide Djédjé, ont préféré quitter les lieux. Au centre de la place, à droite de la chapelle ardente dressée, trônent les pontes du FPI. Aboudramane Sangaré, Hubert Oulaye, Alphonse Douaty, Laurent Akoun, Sokoury Bohui, Dakoury Philippe, Hubert, Niakpa Godé,… et les autres accueillent leurs invités. KKB, Danho Paulin, Adama Dahico, sont ainsi reçus. Pendant ce temps, John Jay, l’animateur, égrène les noms de ceux qui font des dons et appelle, au fur et à mesure, les artistes chargés d’électriser la foule. A l’entrée, sitôt le premier contrôle franchi, des jeunes vendent des tee-shirts à l’effigie de la défunte. Les clients ne se bousculent pas. Ce qui oblige les vendeurs de circonstance à faire des incursions dans la foule, pour appâter la clientèle. Sur la place centrale, la foule exécute toujours des pas de danse, rythmés par des antiennes à la gloire de Laurent Gbagbo, l’ex-chef de l’Etat et du Front populaire ivoirien.
Par M’Bah Aboubaka
L’Expression
KILI Angéline dénonce une tentative d’assassinat de son époux
Qui veut faire l’ange, fait la bête…
L’homme à abattre selon Dame Kili, qui n’a donc pas été assassiné, s’en est retourné, il a demandé à sa délégation de renoncer. Donc il n’a été ni arrêté, ni libéré, il est reparti de sa seule initiative, personne ne l’a rattrapé. En d’autres termes, il est arrivé libre et est reparti libre, sans coup, sans avoir essuyé une quelconque violence physique, si ce n’est d’avoir été hué. Où donc est le crime? Faut-il donc que “notre voie” soit tellement en peine de trouver des lecteurs, qu’elle mette un titre accrocheur pour rattraper des lecteurs déçus et désorientés par la nouvelle orientation franchement propagandiste du FPI version Gossio-Affi ?
Shlomit
En savoir plus sur http://re.ivoire-blog.com/archive/2015/02/02/kili-angeline-denonce-une-tentative-d-assassinat-de-son-epou-456035.html#Desih0TJo2PuLXKc.99
Les commentaires sont fermés.