En septembre 1995, à la Une du journal le Républicain, Alassane Ouattara dénonçait un code électoral qu’il jugeait injuste pour sa candidature. En 2014 pourtant, il s’accommode d’un code électoral qui lui donne les pleins pouvoirs sur le processus électoral censé être mené de façon indépendante. Dans le code électoral, tout le pouvoir réglementaire de la commission électorale est transféré au président de la République. Le président de la commission électorale n’a aucun pouvoir. Il gère l’administration certes, mais chaque fois qu’il s’agira d’organiser les élections, c’est le Président de la République qui décidera. Ceux qui se battent pour obtenir des postes au sein de cette commission n’ont donc rien compris.
En vertu de ce code, le chef de l’État contrôle la Commission électorale.
C’est lui qui signe le décret de nomination des membres de la commission. C’est lui qui décide de la date des élections, du format des affiches des candidats, de l’heure d’ouverture et de fermeture des bureaux de vote, du nombre de personnes à recruter par bureau de vote, du découpage et de la liste électorale…En 2014, Alassane Ouattara ne trouve pas cela injuste. Bien au contraire! Après tout, c’est bien lui qui a fait voter cette loi anticonstitutionnelle sur la Cei.
A LIDER, nous trouvons injuste qu’un seul homme détienne autant de pouvoir sur le processus électoral alors qu’il est lui même candidat. Le vrai défi que l’opposition doit relever, c’est celui de la réforme du code électoral. Ensemble, nous réussirons. #Koulibaly2015 #PrêtPourMamKool
Lider
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