Abel NAKI présente ses condoléance au Président Gbagbo et rend hommage à maman Marguerite Gado
C’est avec beaucoup d’émotion que nous avons appris le 15 octobre 2014 le décès de Mme Marguerite GADO, mère du Président Laurent GBAGBO alors qu’elle rejoignait son village natal.
Les cadres, militants et sympathisants du Cri-Panafricain s’inclinent devant sa mémoire et présentent au Président Laurent GBAGBO, à toute sa famille, et à tous les Ivoiriens leurs sincères condoléances.
Nous sommes, au Cri-Panafricain, convaincus du rôle discret, mais très efficace qu’a pu jouer maman Marguerite aux côtés de son fils, Son Excellence le Président Laurent GBAGBO, un digne fils du continent africain, dans l’œuvre de construction d’une Nation Africaine souveraine.
Avec l’ensemble des militants et sympathisants du Cri-Panafricain, nous prions pour son repos éternel.
La Côte d’Ivoire est en deuil, la grand-mère de la nation s’est éteinte. Elle aura éclairée comme une bougie l’humanité. Cette femme au cœur généreux n’a pas traversée une existence vide car l’histoire de ce pays retiendra son nom.
Je voudrais officiellement traduire toutes mes condoléances les plus attristées ainsi que ma reconnaissance à la famille Koudou : Koudou Gbagbo, Koudou Jeannette, Koudou David, Koudou Simon… Mais aussi aux enfants du Président Laurent Gbagbo et à tous ses neveux, oncles et cousins.
Maman Margueritte, va-t’en en paix et apporte-nous la force de combattre. Apporte-nous l’union au sein du camp de ton fils incarcéré. Apporte-nous la sagesse et le discernement afin que nous puissions toujours conduire et continuer la lutte que tu as toi-même engagée un jour du 31 mai 1945 à Gagnoa, par un CRI offrant à tout un continent martyr, ce panafricain qu’est Laurent Gbagbo. Tu peux partir en paix car ton fils appartient désormais à tout un continent réuni pour sa cause.
Je voudrais profiter de cette circonstance douloureuse pour une fois de plus interpeller le gouvernement ivoirien sur la question des exilés politiques. Aussi cynique soit-on, on ne peut se réjouir de la souffrance et de la mort d’autrui ; cela est inhumain. Nous savons tous les situations précaires de vie auxquelles ces exilés font face. Ce sont des Ivoiriens. J’en appelle alors à la bonne foi du gouvernement ivoirien. Hier c’était Bouhoun Bouabré, Gomon Diagou… aujourd’hui c’est maman Gbagbo, combien de morts encore faut-il pour que le gouvernement réagisse ? Il est question d’humanisme et non de deal politique appuyé sur un système tronqué de donnant donnant. Il y a urgence ! Si le gouvernement ne fait pas preuve d’humanisme, alors il aura ces décès en cascade sur la conscience et devra rendre compte un jour ou l’autre au peuple ivoirien. Il n’est jamais trop tard pour bien faire. Je condamne donc le laxisme du gouvernement ivoirien sur cette brulante question des exilés et je réitère la proposition du CRI-Panafricain concernant la création d’un Haut-Commissariat pour le Retour des Exilés. Cette énième mort est la résultante de la mauvaise foi du gouvernement Ouattara, et j’accuse !
Repose en paix Maman Marguerite. Que la terre de nos ancêtres te soit légère.
Dieu bénisse la Côte d’Ivoire
Paris, le 18 Octobre 2014
Abel Naki
Président Fondateur du Cri-Panafricain
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