Pour Alphonse Tiorna Soro, député et président de l’Alliance pour le changement (APC), le débat sur la CEI est puéril. Présent à Bouaflé, Il n’y est pas allé avec le dos de la cuillère pour répondre auFPI, qui depuis, fait un débat autour de la composition de la nouvelle CEI. L’élu de la nation répondait à une invitation de la Fédération des associations et mouvements de la Marahoué (FAMME). Pour la circonstance, au moins 5000 femmes venues de Sinfra, de Bonon, de Zuenoula ont répondu à l’appel des organisateurs. « Les plaintes du FPI sur la recomposition de la CEI ne sont pas justifiées. En son temps, Laurent Gbagbo avait 9 représentants sur une CEI de 25 membres. Aujourd’hui, le gouvernement a 4 représentants sur 13. Donc, le FPI n’a aucune leçon à donner sur cette question. De toutes façons, même si Affi devient président de la CEI, cela n’empêcherait pas le président Ouattara d’être élu dès le premier tour », amartelé le parlementaire. Sur sa lancée, le parlementaire n’a pas épargné Koua Justin. Alphonse Soro s’est notamment offusqué du fait que l’intérimaire à la tête de la jeunesse du FPI profère régulièrement des menaces et appelle les jeunes de son parti à des manifestations violentes.
«Les jeunes sont fatigués des meetings, de la politique politicienne. Aujourd’hui, c’est la question de l’emploi qui les intéresse. Koua Justin appelle les jeunes à un meeting le 5 juin pour parler de politique politicienne. Moi, je leur demande le 5 juin d’aller plutôt au Fnj (Fonds national de la Jeunesse: ndlr) pour faire enregistrer leurs projets et obtenir des financements. C’est ce qui importe aujourd’hui», aconseillé le président de l’APC. Le sujet sur le Recensement général de la population de l’habitat (Rgph) a été, également, au menu de l’adresse du député aux populations de Bouaflé. «Il est malsain et irresponsable pour un parti politique d’appeler ses militants à boycotter une opération importante pour le développement. Je vous invite à faire fi de cet appel et d’ouvrir grandement vos portes aux agents recenseurs », a-til lancé. A l’occasion, le président de l’APC a lancé, officiellement, la caravane »Un jeune- Un emploi », initiée par l’APC. Alphonse Soro a invité les jeunes de Côte d’Ivoire en général et ceux de la Marahoué en particulier, à saisir les opportunités que leur offre la structure étatique en charge de l’accompagnement des projets jeunes. « Il nous appartient de prendre notre destin en main. Si on attend d’être tous nommés à la cité administrative ou au Plateau, on risque d’attendre indéfiniment. Nous pouvons nous prendre en charge à travers le Fnj. Nous nous plaignons que rien n’est fait pour nous, nous sommes dans l’attentisme et on dit qu’on nous a oubliés mais ne nous oublions pas nous-mêmes. Ne restez plus dans l’attente que quelqu’un vous trouve du travail. Le président de la République nous tend une perche, il a créé un fonds spécial pour tous les jeunes, saisissons-là », a-t-il conseillé. La caravane fera le tour du pays pour sensibiliser les jeunes à se mobiliser afin de mettre fin à leur chômage. Bamba Lacina, directeur général du FNJ, a expliqué avec forces détails la procédure pour accéder aux financements. Il a révélé qu’un fonds de 50 millions sera alloué pour financer des projets dans la Marahoué.
JCC (source service communication.
Le Patriote
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