Côte d’Ivoire médias et pouvoir – pas de « meilleur » journaliste UNJCI en 2013

Cérémonie d'allégeance
Cérémonie d’allégeance

La 15è édition de la soirée devant permettre aux ivoiriens de connaitre le meilleur d’entre les journalistes affiliés à l’UNJCI, s’est déroulée samedi 28 décembre dans un grand hôtel d’Abidjan, capitale économique de la Côte-d’Ivoire. La soirée s’est terminée en queue de poisson, les journalistes ivoiriens ayant été désavoués par le jury de l’édition 2013. En effet, le jury a tout simplement sanctionné la médiocrité de leur travail d’ensemble, en ne trouvant aucun successeur à Marceline Gnéproust, lauréate de l’édition 2012.
Le jury estimant le niveau loin de la moyenne, a décidé à l’unanimité de ne pas décerner le prix aux dix (10) candidats présélectionnés dont le travail final n’a pas convaincu, pour cette édition 2013 placée sous le sceau de la maturité et pour laquelle des « sommités » du monde des médias ont été déplacées à Abidjan. Louis DREYFUS, Directeur de publication, président du groupe « Le Monde » et Jim BOUMELHA, président de la Fédération Internationale des Journalistes, étaient les invités spéciaux de l’Union Nationale des Journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI). Ils constateront avec le jury de l’Ebony qu’il y a vraiment du travail à faire dans les pays africains en matière de presse. Selon M. ZIO Moussa, membre du jury, du travail a été fait mais beaucoup reste à faire. «Le niveau baisse chaque année depuis les éditions précédentes. Il y a donc du travail à faire», a-t-il attiré l’attention des responsables et structure d’encadrement des journalistes.

Ainsi la superbe villa devant récompenser l’Ebony 2013 retourne à son donateur. Des prix de consolation, baptisés prix sectoriels ont cependant été attribués à quelques journalistes, qui selon le jury ont produit un travail, à défaut de l’excellence recherche, acceptable. Le prix sectoriel « Jean-Pierre Ayé » du meilleur intervieweur de l’année, n’a par contre pas été attribué pour mauvaise qualité des différentes publications examinées. Plus de 180 copies de 20 journalistes présélectionnées étaient en compétition pour décrocher le super prix qu’est la villa. Rendez-vous a donc été pris pour 2014 pour la 16è édition en espérant, cette fois que le niveau sera relevé.

S.K. avec agences/JEN

Super Ebony 2013 non attribué / JOURNALISME AU RABAIS EN COTE D’IVOIRE ?

Super Ebony 2013 non attribué / JOURNALISME AU RABAIS EN COTE D’IVOIRE ? Le Super Ebony 2013 du meilleur journaliste ivoirien n’a pas été décerné parmi les dix nominés en raison du « niveau moyen » des prétendants, a déclaré le Président du Jury, Yacouba Kébé, samedi nuit, lors de la célébration de la 15ème Nuit des Ebony…

Cette 15ème édition de la Nuit des Ebony ou Nuit de la Communication célébrant le journalisme d’excellence, qui s’est déroulée en présence des Ministres Hamed Bakayoko (Intérieur et sécurité), Bruno Nabagné Koné (Postes et Tic), Maurice Bandama Kouakou (Culture et Francophonie) et Mori Doumbia, représentant la ministre de la Communication, Me Affoussiata Bamba-Lamine, restera gravée dans l’histoire de la presse en Côte d’Ivoire. Pour la première fois depuis 1993, date de l’institution de cette cérémonie, le Super Ebony du meilleur journaliste ivoirien de l’année n’a pas été décerné. Le Jury qui a travaillé en «toute indépendance », selon son Président Yacouba Kébé, a décidé de ne pas « attribuer le Prix Super Ebony, compte tenu du niveau moyen de cette édition dont la plus forte note ne dépasse pas 6,5 sur 10 ». Toutefois, le Jury a communiqué les lauréats des Ebony des catégories Presse écrite et en ligne, Radio et Télévision ainsi que les
Prix spéciaux et sectoriels.

Ainsi, Théodore Kouadio (Fratmat.info), Cheick Yvhane (Radio Nostalgie) et Michel Digré (RTI 2) sont les lauréats des Ebony, respectivement, dans les catégories Presse écrite et en ligne, Radio et Télévision. Pour les prixspéciaux, Adama Koné (RTI 1) a raflé le Prix Nady Rayess de la meilleure production en Economie, à Emmanuel Kouassi (Fraternité-Matin) est revenu le Prix BIT (Bureau international du travail) de la meilleure production sur les pires formes de travail des enfants. Le Prix du ministère de la Culture pour la meilleure production culturelle n’a pu être décerné. Concernant les prix sectoriels, le Prix Joseph Diomandé du meilleur reporter est revenu à Mbra Konan (Soir Info), le Prix Jérôme Diégou Bailly de la meilleure enquête a été attribuée à Tché Bi Tché (LG Infos) quand le Prix Jean-Pierre Ayé du meilleur interviewer n’a pas eu de «preneur» en raison de la « mauvaise qualité des productions » selon le Jury. Marcelline Gnéproust (Fraternité-Matin) Super Ebony 2012 n’a pas donc pas eu de successeur à l’issue de la soirée qui avait pour invités spéciaux Louis Dreyfus, Directeur du quotidien français, Le Monde et le Président de la Fédération Internationale des Journalistes (FIJ), Jim Boumelha.

eventnewstv.tv
Source : abdj.net

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