La Brigade de renseignement (BR) de l’armée de terre, qui a fêté son vingtième anniversaire le 21 septembre à Haguenau (Bas-Rhin) où est installé son état-major, présente actuellement de sérieuses lacunes en matière d’imagerie aérienne.
Son unité dédiée, le 61e régiment d’artillerie basé à Chaumont (Haute-Marne), est aujourd’hui sous-équipée en drones tactiques, son principal matériel d’acquisition du renseignement. Selon nos informations, sur les 18 engins SDTI Sperwer théoriquement en dotation au sein de cette unité (IOL nº565), seuls cinq de ces appareils produits par Sagem sont opérationnels.
En principe, le 61e RA dispose de quatre batteries de combat, chacune composant un système de cinq drones servi par une quarantaine de personnels. Conclusion : le régiment d’observation aérienne de la BR ne peut aujourd’hui compter que sur l’équivalent d’une batterie de drones SDTI pour disposer d’une allonge opérationnelle supérieure à celle qu’offrent les DRAC, petits engins à lancement manuel. Cette situation de sous-équipement devrait perdurer jusqu’à l’entrée en service de matériels de nouvelle génération que la Direction générale de l’armement (DGA) et l’état-major de l’armée de terre sont en train de tester (IOL nº690).
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