La rage a fait 15 décès en neuf mois en Côte d’Ivoire a appris Xinhua vendredi de source médicale.
Selon des responsables de structures sanitaires, 15 personnes déclarées malades sont mortes depuis le début de l’année 2013, alors que l’on avait enregistré neuf décès en 2012 et 11 morts en 2011.
« La rage est une pathologie à 100 % mortelle qui se présente sous une forme furieuse où le malade aboie avec un état d’anxiété et une forme paralytique. Aucun remède n’existe, seul le vaccin antirabique peut protéger contre cette maladie », a expliqué le professeur de médecine Emmanuel Bissagnéné, spécialiste des maladies infectieuses.
« Jusqu’à ce jour, aucun remède digne du nom ne peut guérir un malade qui présente les signes clinique de la maladie », a renchéri le représentant du ministère ivoirien de la Production animales et des Ressources halieutiques Denis Kouakou.
Ceux-ci ont alors exhorté les propriétaires d’animaux à les faire vacciner contre la rage qui est une maladie virale, transmise de l’animal à l’homme lors d’une morsure, d’une griffure ou d’un lèchement sur une muqueuse.
« Il n’y a pas que le chien. Au nombre des animaux qui transmettent la rage, il faut désormais ajouter le cheval, le boeuf et le mouton », a pour sa part averti un responsable de l’Institut national d’hygiène publique, le docteur Joseph Bénié.
Lors d’une rencontre précédente, un expert de l’Institut national d’hygiène publique Issiaka Tiembré avait indiqué que la situation de la rage était préoccupante.
« Les décès augmentent malgré l’existence d’un vaccin efficace, du fait de l’ignorance et de la négligence », avait-il soutenu, relevant que « 66 % des personnes infectées sont des jeunes de moins de 15 ans ».
Les autorités sanitaires ivoiriennes tentent d’intensifier les campagnes de sensibilisation et d’oeuvrer pour la disponibilité du vaccin, en vue d’une action de lutte efficace contre la maladie.
Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), la rage se présente comme un véritable problème de santé publique surtout dans les pays en voie de développement. Elle occasionne chaque année 25.000 décès sur le continent africain.
Source: Agence de presse Xinhua
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