Cité dans l’affaire Ecobank le “chairman” de First Bank of Nigeria rompt le silence

L'Ivoirien Thierry Tanoh
L’Ivoirien Thierry Tanoh

Financialafrik.com

Le nom du nigérian Oba Otudeko, président de Honeywell Flour Mills Plc et président de la First Bank of Nigeria, revient constamment ces derniers jours dans la crise qui frappe Ecobank Transnational Incorporated (ETI), dont il est actionnaire et membre fondateur.

Selon l’ancienne directrice Finance, Laurence Do Rego (femme de l’année 2010 selon le Commonwealth Business Council), l’homme d’affaires Otudeko, qui a volontairement rendu son fauteuil d’administrateur en 2009, aurait tenté d’acheter au rabais quelque 16 millions actions Airtel Nigeria acquises par Ecobank en 2011 à un prix de 101 millions de dollars. Le mania nigérian nie avoir voulu acquérir ce paquet d’actions à 88 millions de dollars. “Nos transactions avec Ecobank remontent en 2011 quand elle a acquis Oceanic Bank avec qui nous avions des rapports professionnels”.

Et de poursuivre: “Concernant Airtel, il est vrai en effet que des discussions ont eu lieu avec le management précédent et actuel d’Ecobank. En plus de l’acquisition d’Oceanic Bank, la banque panafricaine a acheté des actifs Oceanic de second ordre dont le paquet d’actions en question. Honeywell y avait des droits de péremption. Au moment de l’acquisition d’Oceanic Bank par Ecobank, les actions Airtel faisaient l’objet d’un litige avec Honeywell Group comme plaignant”. L’affaire est pendante. La justice doit se prononcer avant toute transaction.

Suite aux accusations de Mme Do Rego, remettant en cause les résultats du groupe, la SEC du Nigeria a ouvert enquête. Sa consoeur ghanéenne, (Securities and Exchange Commission of Ghana), via son directeur général, Anane Antwi, dit aussi suivre l’affaire de prés. A noter que le président d’honneur de la Banque, Gerbais Koffi Djondo, soutenu par trois actionnaires institutionnels de référence, estiment que l’actuel président du conseil d’administration, le nigérian Kolapo Lawson, devrait démissionner pour permettre à la banque de repartir du bon pied. Pour l’heure, ni le président Lawson, encore moins le directeur général Thierry Tanoh (qui s’est empressé de renoncer à son bonus suite aux révélations de Mme Do Rego) ne semblent disposer à jeter l’éponge.

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