Doumbia Major serait aux mains de la DST du Congo Brazza

Traqué par le régime Ouattara alors qu’il se trouve à Brazzaville – Doumbia Major s’est confié au Nouveau Courrier

Comme une trainée de poudre, la nouvelle de l’arrestation de Soumaïla Doumbia alias Doumbia Major par la police congolaise s’est répandue dans la capitale économique ivoirienne. S’il n’est pas aux arrêts, certains indices montrent pourtant qu’il est désormais traqué.

Joint par téléphone dans l’après-midi d’hier dimanche 1er septembre, l’ex-compagnon de route de feu Ibrahim Coulibaly dit « IB » a démenti la rumeur de son arrestation par la police congolaise. En revanche, il a expliqué qu’il est visé par les autorités ivoiriennes qui ont décidé par tous les moyens de lui mettre la main dessus. Au point de faire croire à la Direction de la surveillance du territoire (DST) à Brazzaville qu’il «est un dangereux bandit, un mercenaire».

Doumbia Major explique que l’affaire a commencé dans la journée de samedi dernier lorsque trois de ses frères de sang qui tiennent des affaires à Brazzaville ont été arrêtés par la DST après dénonciation d’un commerçant. A en croire Doumbia Major, qui dit avoir joint la police congolaise suite à cette arrestation, les autorités policières l’ont rassuré sur le fait que « c’était juste pour un contrôle d’identité et qu’ils seraient libérés dès le lendemain ».

Mais depuis, rien ! Au moment où le joignions, ses frères étaient toujours détenus. Pour lui, ce motif est loin de tenir la route. Car la véritable cible dans cette affaire n’est personne d’autre que lui, selon son analyse. Lui, à qui le régime d’Abidjan reproche d’ «être mercenaire et même d’entretenir d’autres mercenaires sans doute pour venir le renverser».

C’est pour cette raison, a fait remarquer Major que depuis plusieurs jours qu’il est interné dans une clinique médicale du centre-ville de Brazzaville pour des soins, celle-ci est encerclée par la police qui sans doute attend sa guérison pour le cueillir. Il affirme avoir eu un échange avec le directeur de la DST Congolaise qui lui a clairement expliqué que leur démarche s’explique par le fait que les autorités ivoiriennes étaient à ses trousses.

En dépit de la situation qui prévaut, Doumbia Major dit être serein parce qu’il n’a rien à se reprocher. «Je suis rentré régulièrement à Brazzaville avec d’ailleurs un titre de séjour français. Alors, si le Congo ne veut plus de moi sur son sol que cela me soit signifié clairement. Même si d’aventure je devais être arrêté, ce ne serait pas pour être conduit en Côte d’Ivoire». Avant de préciser qu’il reviendra «volontiers» en Côte d’Ivoire pour y exercer des activités politiques d’autant plus qu’il est président d’un parti politique, notamment le Congrès panafricain pour le renouveau (CPR).

Revenant sur ses activités jugées subversives, il insiste sur le fait qu’il est dans la capitale congolaise parce qu’il possède des commerces. «J’ai une boutique et même une librairie à Brazza. D’ailleurs je possède une carte de commerçant délivrée par les autorités congolaises», a insisté Doumbia Major.

Hermann Djea
Le Nouveau Courrier

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Par Connectionivoirienne.net

L’ex Fesciste [Fédération Estudiantine et Scolaire de Côte-d’Ivoire], président du Congrès Panafricain pour le Renouveau [CPR parti politique], ancien porte-parole Europe de la rébellion MPCI [2002-2004], Doumbia Major [Docteur], opposant politique farouche au régime d’Abidjan, proche d’Anaky Kobena, et jugé par plusieurs observateurs comme un proche du défunt Major Ibrahim Coulibaly IB, serait aux arrêts depuis le vendredi août 2013, au Congo Brazzaville.

Le Docteur Doumbia Major que nous savions présent dans ce pays d’Afrique centrale pour des travaux de recherches, serait aux mains de la DST congolaise, sur demande du gouvernement de Côte-d’Ivoire. Des agents de police congolais que nous avons pu approcher ce dimanche, préfèrent laisser leur hiérarchie se prononcer sur la question. “Lundi, les chefs vont vous répondre, nous on peut rien vous dire. Il était ici depuis plus d’un mois, on le savait. Il fait des va-et-vients depuis plusieurs mois entre Brazza, Kinshasa, Cotonou et la France»

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Clinique securex de Brazzaville DR.

 

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