Droits de l’Homme piétinés en Côte d’Ivoire: La piteuse comédie des Etats-Unis

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La Riposte – Chronique Politique de Marc Micael

Ils ont finalement songé à pondre – eux aussi – un rapport à propos des Droits de l’Homme gravement violés en Côte d’Ivoire. Mais les Etats-Unis d’Amérique – car c’est d’eux qu’il s’agit – pouvaient-ils encore longtemps rester en marge de ce qui n’est plus aux yeux de l’opinion publique une simple rumeur et qui apparait manifestement – en Côte d’Ivoire – comme une réalité qui crève les yeux ?

Les Droits de l’Homme sont royalement piétinés en Côte d’Ivoire par les hommes aux ordres de Dramane Ouattara. En cela, les Etats-Unis n’apprennent rien de nouveau aux ivoiriens, même en fabriquant ce rapport fort douteux.

De même, ne vous y méprenez-pas en pensant un seul instant que les Etats-Unis, complices de l’imposture de Dramane Ouattara, tout aussi coupables que Dramane Ouattara du bain de sang d’innocents ivoiriens, aient brutalement changé de fusil d’épaule.

De quoi s’agit-il ?

Les Etats-Unis qui se cachent – avec tant d’autres – derrière le titre ronflant de « communauté internationale » viennent de rédiger un document de 34 pages qui se veut – lui aussi – accablant à propos des violations des Droits de l’Homme en Côte d’ivoire. Par ce geste, les Etats-Unis tentent, mais maladroitement de se dédouaner de l’opprobre qui entache de plus en plus, son protégé Alassane Dramane Ouattara.

Mais en fait, ils n’ont réalisé qu’un lamentable « copié-collé » des rapports d’ONG des Droits de l’Homme existants. Ils ont pris grand soin d’y glisser de façon pernicieuse, une foultitude de mensonges. Ce document truffé d’incongruités est donc un véritable camouflet à la mémoire collective ivoirienne, une mascarade des Etats-Unis soufflant le chaud et le froid.

Une lecture attentive de ce rapport permet de s’en rendre compte.

« La Côte d’Ivoire est un pays démocratique », peut-on lire dès l’entame. Comment affirmer une telle aberration alors que les violations massives des Droits de l’Homme orchestrées par les hommes aux ordres d’Alassane Ouattara, ne visent justement qu’à nier, voire à « tuer » la démocratie ?
Le préambule est tout aussi édifiant. Le document réitère la caution des Etats-Unis à l’imposture électorale perpétrée en Côte d’Ivoire par L’ONU et la communauté dite internationale, dans les rangs de laquelle les USA figure en bonne place : « Les élections présidentielles nationales de 2010 qui ont porté Alassane Ouattara au pouvoir ont été libres et équitables, mais une crise de six mois s’en est suivi, durant laquelle le vaincu président sortant Laurent Gbagbo a refusé de céder le pouvoir ».
Ce n’est pas tout. Dans ce rapport, on peut facilement déceler que les Etats-Unis prêtent gratuitement des intentions déstabilisatrices aux pro-Gbagbo, justifiant en filigrane la barbarie du camp Ouattara.

« Cependant, de nombreuses personnes qui étaient fidèles à l’ancien président Gbagbo, dont certaines ayant des chefs d’accusations pénales portées contre elles en Côte d’Ivoire, sont restées en exil, établissant des bases dans les pays voisins. L’objectif que ces exilés s’étaient fixé était de déstabiliser le gouvernement pour, en fin de compte, revenir au pouvoir ».

En fin de compte, ce fameux rapport laisse son lecteur perplexe. Il se contente d’énumérer – quelque fois de façon biaisée – quelques faits et au final, se réserve de faire la moindre recommandation au régime du dictateur Dramane Ouattara. On ne peut – au sortir de sa lecture – ne pas en toute objectivité soupçonner les Etats-Unis d’avoir fabriqué ce qui apparait comme un contre-rapport de ceux des ONG des Droits de l’Homme, dont le but est de sauver la peau à son poulain Ouattara et par ricochet, de se tenir hors de tout soupçon de complicité ou de laxisme.

Que doit en retenir ? Simplement que les ivoiriens n’ont que faire d’un tel rapport, surtout venant des Etats-Unis d’Amérique. Dramane Ouattara est un dictateur. Il mérite d’être traité comme tel et non caressé dans le sens du poil. Les Etats-Unis gagneraient donc à faire l’économie de leur encre et à passer aux actes, si du moins ils espèrent obtenir la rédemption, au lieu servir aux ivoiriens une comédie à la fois malheureuse et ridicule.

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