Le 17è arrondissement de police attaqué par un commando armé

Une base de police d’Abidjan attaquée par un commando armé

ABIDJAN (Xinhua) – Des inconnus lourdement armés ont attaqué lundi nuit le commissariat de police de Yopougon-Niangon 17e arrondissement (ouest d’Abidjan), ont indiqué mardi des témoins à Xinhua.

A en croire ceux-ci, les hommes armés arrivés à bord d’un véhicule ont pris d’assaut la base de police et ont libéré des tirs nourris.

Les crépitements d’armes ont semé un vent de panique au sein des habitants qui se sont terrés chez eux.

Les forces de sécurité commises à la sécurité de leur site ont tenu à défendre leur position, et leur réaction a contraint les assaillants à prendre la fuite.

Aucun bilan de l’attaque n’a encore été donné par les autorités sécuritaires.

Il s’agit de la deuxième attaque perpétrée sur cette base de police par des individus armés non identifiés.

En août dernier, une dizaine d’hommes encagoulés et armés de kalachnikov avaient attaqué le commissariat de police de Yopougon-Niangon, faisant quatre morts parmi les policiers.

garde

Yopougon: le commissariat du 17ème attaqué hier nuit

Dans la nuit du lundi 8 avril 2013, des tirs nourris ont été entendus dans les environs du commissariat du 17è arrondissement à Yopougon–Niangon. En effet, c’est le commissariat du 17è arrondissement qui a subi une attaque armée. Selon les riverains, ces tirs à l’arme automatique ont duré un peu plus d’une quinzaine de minutes, entre 21h et 21h17 minutes. Certains riverains joints au téléphone ont indiqué qu’il s’agissait d’une attaque contre le 17è arrondissement de Niangon. Une information confirmée par une source policière, qui a expliqué que quatre individus à bord d’un taxi, et armés de kalachnikovs (armement identifié au son de la cadence des tirs, selon la source policière), ont «rafalé» pendant environ une dizaine de minutes le commissariat et ses environs. Avant de prendre le large, toujours à bord du même véhicule. Les impacts de balles consécutifs à cette attaque sont encore visibles sur la clôture et le mur du commissariat, selon notre source.

Très vite, les populations des environs ont déserté les rues et aucun bruit de moteur ne se faisait entendre. Mais le calme est revenu quelques minutes plus tard. Jusqu’à ce que nous mettions sous presse hier, aucun bilan de cet assaut digne des films western n’était disponible. A l’approche des élections municipales et régionales, ces violences n’augurent rien de bon. Par ailleurs, des observateurs qui s’interrogent sur l’origine de ces tirs – qui rappellent d’autres attaques ou supposées telles – craignent déjà qu’ils ne servent d’alibi au régime pour s’adonner à son hobby favori : arrêter les partisans de Gbagbo sans preuve et les mettre au frais à la MACA. Sans aucune autre forme de procès.

Gérard Koné
peuples-observateurs.org

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