Les pro-Gbagbo dénoncent un climat de terreur et d’épuration”

Le porte-parole du Front populaire ivoirien (FPI, parti de l’ex-président Laurent Gbagbo) Richard Kodjo a accusé lundi le pouvoir d’accentuer le climat de terreur en procédant à des enlèvements et à des arrestations arbitraires.

“A ce jour, et comme bilan provisoire de ces opérations le FPI constate 400 enlèvements, 360 à 380 arrestations, 4 tués à Abidjan “, a indiqué M. Kodjo dans une déclaration, faisant également état d’au moins 12 camps de tortures dans la capitale économique ivoirienne .

Pour celui-ci, les pro-Gbagbo subissent des “traitements inhumains” et sont victimes d’une “épuration” et d’une “machine répressive”.

Le porte-parole du FPI s’est insurgé contre l’annulation par le pouvoir d’un sit-in “pacifique” programmé par la jeunesse de ce parti le 4 octobre dernier, et a demandé au gouvernement de ” cesser de s’en prendre à l’opposition dont le rôle est de mettre en évidence les dérapages des nouvelles autorités”.

La Côte d’Ivoire connaît un regain de tension entre le pouvoir et l’opposition après une série d’attaques meurtrières contre des bases militaires.

A plusieurs occasions, des autorités gouvernementales ont pointé un doigt accusateur sur les pro-Gbagbo qu’ils soupçonnent de fomenter des actes de déstabilisation.

Les autorités ont ainsi procédé à plusieurs arrestations, et renforcé le dispositif sécuritaire dans le pays en vue de protéger l’intégrité du territoire.

L’opposition pro-Gbagbo s’est de son côté défendue de provoquer des troubles, faisant état d’accusation portée contre elle “sans la moindre enquête préalable”.

Source: xinhua

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