Agboville Déchets toxiques – Bictogo reçu en fanfare La chefferie veut sa réhabilitation

Adama Bictogo a été reçu hier dimanche 29 juillet par les populations d’Agboville, plus de trois mois après son départ du gouvernement. Pour cette première visite depuis son départ du ministère de l’Intégration africaine, ce sont une vingtaine de véhicules, plus d’une centaine de motos accompagnées de la fanfare municipale, qui ont escorté le député d’Agboville-commune sur les grandes artères d’Agboville. «Maintenant que vous avez été blanchi par la justice, nous souhaitons vivement que vous soyez complètement réhabilité», a déclaré Nanan N’Gbesso Edi, président du conseil des chefs des 104 villages du département d’Agboville, lors de la cérémonie de remerciement sur la grande place jouxtant la résidence de l’ex- ministre. Selon l’autorité coutumière, le départ du gouvernement du député est et demeure une «préoccupation» pour les populations d’Agboville. Idem pour Traoré Taclé, porte-parole de la communauté musulmane, qui a aussi plaidé pour qu’Adama Bictogo soit «réhabilité». Le député suppléant Nago Mousso Lucas, a indiqué que «ce qui est arrivé au ministre Bictogo est dans la lignée des grands hommes, de ceux qui ont un avenir grand». Il a invité le département à prendre soin de son «leader» qui est et demeure une «étoile». Prenant la parole, l’ex-ministre a remercié les populations de l’Agnéby-Tiassa pour leur «soutien». Il a confessé avoir «pleuré» au fond de lui-même parce que, selon lui, il savait que les populations ont souffert pour ce qui lui est arrivé. Il a remercié la justice ainsi que «la grande intégrité» du procureur de la République. Il a toutefois rassuré les populations en ces termes. «Détrompez-vous, car ce n’est pas parce que je ne suis plus au gouvernement que je ne vois plus le président Ouattara», a-t-il conclu. Rappelons-le, Adama Bictogo avait été sorti du gouvernement pour répondre devant la justice, suite aux accusations de détournement dans l’affaire des déchets toxiques. Il a été réhabilité par la justice.

Jean-Yves BOKA,
Correspondance particulière
L’Inter

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