Assassinat des FRCI: Le tueur en série mis aux arrêts par la police militaire
Le Patriote
Les tueries vont certainement diminuer dans les rangs des Forces Républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI). Le tueur en série, Gbako N’Guessan Raphaël et ses complices ont été mis aux arrêts par la police militaire.
Il est présenté comme un dur à cuir. Le nommé Gbako N’Guessan Raphaël alias Bill, est un tueur à sang froid. Il a, à son compteur, l’assassinat de plusieurs éléments des Forces républicaines de Côte d’Ivoire. Les évasions dans les différentes prisons du pays font partie de la longue liste de ses méfaits. Mais, ce jeune homme qui avoisine la quarantaine n’opère pas seul. Il s’est attaché les services d’un féticheur, Assiri Wognin Désiré dit Docteur. Lui, qui dit détenir la science pour envoûter toute personne à lui confiée pour mener le combat de l’ancien chef de l’Etat, Laurent Gbagbo. Deux complices servent de recruteurs de combattants. Cette tâche est confiée à Irié Bi Boti Rodrigue et Abbé Koua Modeste. Pour mieux opérer, le chef d’équipe se fait passer pour un policier. Souvent en tenue, l’homme agit en toute tranquillité à moto ou en voiture. Ses mouvements entre le Ghana et la Côte d’Ivoire, ont attiré l’attention des responsables de la police militaire. Certains de ses hommes viennent des pays occidentaux pour peaufiner les stratégies d’attaque. Pendant trois longs mois, il a été pisté. Gbako N’Guessan Raphaël est présenté comme un élément clé dans le dispositif de ceux qui veulent porter atteinte à la sûreté de l’Etat. C’est finalement en fin de semaine dernière qu’il a été cueilli à froid dans sa tanière à Yopougon Gesco. Le chef du groupe soutient que c’est lui qui ‘’organise les évasions dans les prisons du pays’’. Du côté d’Abobo PK 18, ancienne gendarmerie, une importante saisie d’armes de guerre a été opérée. Ces armes étaient destinées à une activité subversive. 17 grenades, 4 kalachnikovs, une FM, 6 FRSA, un sig, un lance-roquette, des obus et une importante quantité de minutions ont été saisis par des éléments de la police militaire. Dans la commune de Yopougon, six gendarmes de différentes unités sont également mis aux arrêts. Ils ont été pris en pleine réunion en vue de déstabiliser le régime en place. Un coup de fil anonyme parvenu au camp génie, a mis les hommes du commandant Koné Zakaria en alerte. Une descente dans la commune en question, a permis de les mettre sous l’éteignoir. Pour tromper la vigilance des populations, ces soldats se livraient, avec des jeunes désœuvrés, au jeu de poker. Une activité d’ailleurs interdite par la loi. Pire, la nuit tombée, ils se regroupaient pour peaufiner leurs stratégies d’attaque. C’est au cours d’une de ces rencontres qu’ils ont été cueillis. Dans la journée du dimanche, aux environs de 15 h, un faux officier de l’armée est tombé dans la nasse de la police militaire. L’homme s’est rendu au camp génie pour défendre la cause d’un jeune milicien mis aux arrêts. Au commandant Koné Zakaria, il se présente sous le grade de capitaine. Il est détenteur d’une carte militaire de l’opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI). Le nommé Amani Georges Zabé Kouassi, le faux capitaine des Forces républicaines de Côte d’Ivoire est depuis hier sous les verrous. Outre ces cas, l’on signale des mouvements d’hommes en armes dans la région d’Agboville, précisément à quelques encablures du village de Petit Yapo au vu et au su des populations. Des éléments de la gendarmerie et du FUMACO serviraient d’instructeurs. Les évasions dans certaines prisons observées ces derniers temps sont, selon certaines sources, savamment orchestrées et planifiées. Sur les 52 évadés, les hommes du camp génie ont mis le grappin sur quatre. Il s’agit de Soumahoro Bangali interné au bâtiment B, cellule 307 pour 5 ans, Camara Mamadou du bâtiment B1, cellule 110, il purge une peine d’un an, Yao N’Gatta Alexandre, bâtiment B2, cellule 309, condamné à six mois et Akongo Kouakou de nationalité togolaise, il y est pour 5 ans.
(Source police militaire)
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Assassinats des Frci : Des tueurs en série mis aux arrêts
L’Inter
La police militaire vient de réaliser un beau coup de filet. Cette unité spéciale a en effet mis le grappin sur un dangereux malfaiteur qui avait la particularité de n’assassiner que les éléments des Forces républicaines de Côte d’Ivoire(Frci). Gbako N’guessan Raphaël, c’est de lui qu’il s’agit et ses acolytes ont été mis aux arrêts en fin de semaine dernière dans leur tanière de Yopougon Gesco. Le scélérat qui a à son actif, l’assassinat de plusieurs éléments des Frci, serait l’un des cerveaux des évasions survenues dans plusieurs prisons du pays. Il est même soupçonné d’atteinte à la sûreté de l’Etat. Pour mener à bien sa sinistre mission, Gbako N’guessan Raphaël, la quarantaine révolue, s’est attaché les services d’un féticheur dénommé Wognin Désiré dit docteur. Avec l’aide de ses complices que sont Irié Bi Boti Rodrigue et Abbé Koua Modeste, il aurait procédé aux recrutements de combattants dans l’optique de renverser le pouvoir en place. Vrai ou faux ? Seule une enquête minutieuse nous situera. Toujours est-il que depuis plus de 3 mois, la police militaire le pistait. Tous ses mouvements étaient suivis. Et lorsqu’il a été arrêté le week-end dernier, l’homme n’a pas fait de difficulté pour indiquer aux éléments de la police militaire, une cache d’armes à Abobo PK 18 ancienne gendarmerie. Là, il a été saisi 17 grenades, 4 kalachnikovs, 1 FM, 6 FRSA, 1 SIG, 1 lance, des obus et une importante quantité de minutions. Dans la même veine, 6 gendarmes soupçonnés de vouloir mener une action contre le régime en place ont été mis aux arrêts à Yopougon. Ces derniers auraient été démasqués suite à un coup de fil anonyme. Par ailleurs, un faux officier de l’armée est tombé dans le filet de la police militaire alors qu’il tentait d’influencer les hommes du commandant Koné Zakaria pour obtenir la libération d’un jeune milicien mis aux arrêts. Le faux officier qui répond au nom de Amani Georges Zage Kouassi, s’est arrogé le grade de capitaine et avait en sa possession, une fausse carte militaire de l’Onuci. Depuis hier dimanche, il est sous les verrous et attend de répondre de ses actes.
Franck SOUHONE
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