Source: L’Intelligent d’Abidjan
A la faveur de la rentrée budgétaire 2011, tenue le 2 août 2011, à l’auditorium de la Caistab, il est ressorti un gap de 360,5 milliards de FCFA. La direction générale du Trésor et de la Comptabilité publique, à qui incombe la grande tâche de mobiliser les ressources, mise sur les marchés monétaires et financiers.
L’objectif assigné à la direction générale du Trésor et de la Comptabilité publique, c’est de mobiliser 1689,4 milliards de FCFA, dont 360,5 de FCFA, constituant un gap à rechercher sur les marchés monétaires et financiers. Pour Adama Koné, directeur général de cette régie financière, c’est un pari jouable. Il compte sur le capital-confiance dont bénéficie son institution (DGTCP) vis-à-vis de ses partenaires. Et pour plus mériter cette confiance, et obtenir une réactivité des intervenants sur les marchés monétaires et financiers, le directeur général du Trésor et de la Comptabilité publique s’est engagé à apurer les restes à payer aux fournisseurs et autres protestataires de service pour le compte de l’Etat. Sur les 182,8 milliards de FCFA que l’Etat reste devoir sur la période 2010, Adama Koné prévoit, pour la période 2011, d’apurer 144,9 milliards de FCFA, soit un taux de réduction de 80%. En plus de cela, l’Etat entend renégocier les échéances de paiement de certaines créances dues au titre de la dette extérieure. Objectif : faire en sorte que la trésorerie ne soit pas totalement absorbée. Toujours, dans la dynamique de crédibiliser la signature du Trésor ivoirien, l’Etat prévoit débloquer 81,5 milliards de FCFA en vue du paiement des créances pour le compte de certains bailleurs multilatéraux, bilatéraux, les souscriptions, contribution et commissions. Le directeur général Adama Koné, tient ainsi à réaliser les objectifs à lui assignés. Pour raison de crise, les régies financières ont revu leur objectif à la baisse, par rapport à celui de l’année 2010, quand bien même le budget de finances 2011 ait été porté à 3050,4 milliards de FCFA. La baisse des recettes s’explique en partie par le fait que le retour de l’administration douanière dans les ex-zones CNO n’est pas encore effectif, et surtout des mesures de soutien accordées aux entreprises ; à savoir le changement de régime d’imposition de certains contribuables précédemment soumis à l’impôt synthétique, la suspension du paiement de la taxe sur les véhicules à moteur (vignette) et le transfert progressif du recouvrement de l’impôt à la Direction générale des impôts.
Honoré Kouassi
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