Par Hervé Coulibaly – Connectionivoirienne.net
Tiburce Koffi a fini par demander l’asile politique en France suite à son incarcération à l’aéroport parisien de Roissy Charles de Gaule le 2 juin. Des sources proches de l’écrivain confirment cette information. Revenant d’un séjour aux USA, l’ex Bédéiste, passé chez Gbagbo avant de rejoindre Ouattara, s’est vu signifier par la police des frontières française que son visa de 90 jours multiples entrées délivré par les services consulaires français à Abidjan, était arrivé à expiration. Certes le visa délivré en janvier 2015 courrait jusqu’en juin 2015, mais le comptage des 90 jours [3 mois] débute en non-stop à partir du 1er jour de séjour sur le sol français. Supposons que vous obtenez le visa le 5 janvier et que vous arrivez en France le 10 janvier, le visa expirera le 10 avril.
Traité comme tout citoyen lambda, l’ancien acolyte de Venance Konan [chantre de l’appel de Daoukro], sera enfermé en cellule de rapatriement. Mis devant le choix d’un rapatriement vers les USA ou d’une expulsion sur Abidjan, l’auteur de l’ouvrage « Non à l’appel de Daoukro » choisira de demander l’asile politique en France. « Pendant tout ce temps j’ai été bien traité, les autorités aéroportuaires ont été courtoises, je n’ai reçu ni offense, ni violence. C’est comme ça quand on est dans un pays qui respecte les droits de l’homme. J’étais venu dans l’optique de passer quelques jours à Paris afin de rencontrer mon éditeur et me voilà réfugié politique. C’est peut-être un signe pour me dire que je ne devais pas rentrer en Côte d’Ivoire », indique le journaliste-écrivain rapporté par Jeune-Afrique.
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