Mayo, chef-lieu de sous-préfecture dans le département de Soubré, est encore sous le choc 3 jours après un drame sans précédent. Le mercredi 18 juin 2025, Gené, ménagère de son état, s’était rendue dans sa rizière à quelques minutes du village. Ce village s’est longtemps distingué par la culture du riz irrigué dans un bas-fonds aménagé sur des hectares. Ce mercredi-là, la dame était accompagnée de sa fille d’à peine 13 ans, une écolière venue d’Abidjan pour les vacances. Les deux surveillaient le champ contre les oiseaux quand survint un orage. Ici, l’on a pris l’habitude de rester au champ en temps de pluie, sauf que ce jour-là n’était pas comme les autres. Le vent souffle et le ciel devient rapidement nuageux. L’éclair qui déchire le ciel suivi des bruits assourdissants du tonnerre, finit par libérer une violente décharge qui atterrit dans le bas-fonds entièrement rempli d’eau. les deux femmes sont foudroyées et tuées sur-le-champ sous une forte puissance électrique.
Le voisin qui doit son salut aux bottes qu’il a portées est lui projeté sur la terre ferme. C’est lui, quand il reprend ses sens, qui vient vers Gené l’appelant à chasser les oiseaux qui venaient d’envahir son champ. Ni Gené, ni la jeune fille ne pouvaient répondre à son appel. Elles étaient déjà raides. Il courut au village alerter les parents. Trop tard. La gendarmerie viendra faire le constat des décès. La petite fille est inhumée aussitôt et la mère transférée à la morgue de Yabayo.
La ministre de la Solidarité Myss Belmonde qui a reçu l’information a aussitôt alerté ses services sur place pour des dispositions à prendre pour la famille.
SD à Abidjan
sdebailly@yahoo.fr
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