Parapluie atomique français: Matteo Salvini, nr 2 du gouvernement italien, qualifie Emmanuel Macron de « fou »

Ce n’est pas la première fois que Matteo Salvini s’en prend au président français. Il avait conseillé à Emmanuel Macron de « se faire soigner » quand ce dernier avait évoqué l’envoi de troupes en Ukraine.

Par Le Parisien avec AFP

Le dirigeant italien d’extrême droite Matteo Salvini a une nouvelle fois qualifié de « fou » vendredi Emmanuel Macron. Le numéro 2 du gouvernement ultraconservateur accuse le président français de pousser l’Europe à la guerre avec la Russie. Souvent à l’initiative avec Bruxelles dans le soutien à l’Ukraine, Emmanuel Macron est, avec la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, la principale cible des attaques verbales de Matteo Salvini.

Depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie en 2022, le dirigeant italien s’emploie à freiner l’aide militaire de l’Italie à Kiev tout en tentant de faire oublier la proximité passée entre sa formation politique, La Ligue, et le parti de Vladimir Poutine, Russie unie.

« Zelensky demande la paix, Trump œuvre pour la paix, Poutine veut la paix » tandis qu’à « Bruxelles et Paris, il y a un fou », a-t-il dit vendredi en déplacement à Milan, selon ses propos rapportés par l’agence de presse Ansa. Si l’Italie « veut investir dans sa sécurité nationale », elle n’acceptera « jamais une armée européenne commandée par ce fou de Macron qui parle de guerre nucléaire », a-t-il ajouté.

Des propos déjà polémiques sur Poutine

Emmanuel Macron a évoqué ces derniers jours la possibilité de faire bénéficier l’Europe du parapluie nucléaire français. Il a précisé jeudi se donner jusqu’à « la fin du semestre » pour voir « s’il y a des coopérations nouvelles qui peuvent voir le jour », au sein de l’Union européenne sur ce sujet.

Pour Matteo Salvini, Emmanuel Macron « a un besoin désespéré de donner un sens » aux derniers temps de son second et dernier mandat présidentiel. « Mais qu’il ne le fasse pas à nos dépens ni à ceux de nos enfants ». Il avait déjà traité le chef de l’État français de fou l’an dernier quand ce dernier avait évoqué l’envoi de troupes européennes en Ukraine, lui conseillant de « se faire soigner ».

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