4e pont d’Abidjan / Les éclairages de l’entreprise Csec – Tout sur la modification des plans, des coûts, les contraintes et les délais (Droit de réponse)

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  • Le bloggueur du « Cercle des réflexions libérales » Douglas Mountain totalement contrarié

Suite à la publication d’un article diffamatoire à l’encontre de China State Construction and Engineering Corporation sur le réseau ivoirien le 10 février 2025, cet article contient des informations erronées concernant le délai d’exécution, le coût et les dépenses du projet de 4ème pont d’Abidjan en Côte d’Ivoire. Ces fausses allégations ont gravement porté atteinte à la réputation de CSCEC. Nous apportons donc les clarifications suivantes :

1. Délai

En janvier 2018, CSCEC a participé à l’appel d’offres international pour le projet de 4ème pont d’Abidjan. Grâce à ses compétences techniques, à sa stabilité financière et à sa réputation de marque, CSCEC a remporté avec succès le marché en mai 2018. Par la suite, le 2 août 2018, le contrat a été signé avec un délai d’exécution de 30 mois, et le 10 août 2018, l’ordre de service de démarrage des travaux a été délivré par le maître d’ouvrage.

La mise en œuvre des travaux dépendait de la mise à disposition des emprises par le maître d’ouvrage. Conformément au contrat, le maître d’ouvrage s’était engagé à libérer les sites en trois phases, avec une date d’achèvement de libération fixée au 31 décembre 2018. CSCEC ne pouvait exécuter les travaux qu’en fonction de la libération des emprises. Néanmoins, au 31 décembre 2018, seulement 11,6 % des emprises avaient été effectivement libérées. Ce n’est que le 13 février 2023 que 98,2 % des terrains ont été libérés, entraînant un retard de plus de 50 mois dans la libération d’emprises.

Entre 2019 et 2023, le maître d’ouvrage du projet de 4ème pont d’Abidjan a proposé plusieurs modifications de conception, notamment : l’élargissement de la section entre le viaduc Boribana et la caserne des pompiers en 2×3 voies, le recadrage du tronçon PK0-PK3+300 dans YOPOUGON, l’élargissement du terre-plein central de PK0 à PK4+060 (de 20 à 29 mètres), la modifications des portées et des diamètres de pieux des bretelles, ainsi que l’ajout de dalot d’évacuation des eaux de 2,6 km. Ces modifications représentent 86,2 % du projet initial, entraînant un allongement du cycle de conception et une prolongation significative des délais de construction.

Parallèlement, le projet a été impacté par trois années consécutives de pandémie de COVID-19, un facteur imprévisible et indépendant de la responsabilité de l’entreprise, ce qui a aggravé le retard du chantier.

La conclusion est incontestable, le retard du projet est dû à des facteurs indépendants de la responsabilité de l’entreprise, notamment le retard significatif de la libérations d’emprises, les modifications majeures de conception et la pandémie imprévisible de COVID-19. Et le maître d’ouvrage a délivré plusieurs OS de prolongation de délai pour le 4ème pont d’Abidjan. Le 4ème pont d’Abidjan a été mis en service pour la première phase le 10 janvier 2024, et la mise en service complète de la deuxième phase a été achevée le 1er juillet 2024. L’affirmation mentionnée dans le reportage, selon laquelle « La seconde phase n’a pas encore débuté, plus d’un an après la fin de la première», est totalement erronée et ne reflète pas la réalité. Le bon déroulement de la mise en service du projet de 4ème pont d’Abidjan a été reconnu et salué par le maître d’ouvrage ainsi que par le gouvernement ivoirien, et a également reçu les éloges des habitants locaux.

2. Coût de construction

Le 20 août 2019, un courrier du PTUA portant le numéro 1084 /CC-PTUA-OI/CUO-DAS/ek a été reçu, dans lequel il est mentionné que : L’Etat de Cóte d’Ivoire envisage la réalisation d’une ligne de Bus Rapid Transit (BRT) pour relier la commune de Yopougon à celle de Bingerville en passant par Adjamé. Cette ligne empruntera l’axe du projet du quatrième Pont d’Abidjan. A cet effet, il a été décidé vu l’élargissement de la section Est du pont, longue de six cent (600) mètres, de 2 x 2 voies à 2 x 3 voies et, une étude APS des modifications a été réalisée par le cabinet EGIS. Pour une meilleure intégration des travaux supplémentaires dans le projet, il a été arrêté de confier à l’entreprise CSCEC, les études APD et d’exécution y afférentes.

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Afin de s’aligner sur le plan global du gouvernement, et conformément aux exigences du maître d’ouvrage, CSCEC a signé le contrat BRT de la Banque mondiale avec PMUA, après approbation des autorités compétentes de la Côte d’Ivoire et de la Banque mondiale, le montant du contrat hors taxes s’élève à 13,9 milliards de francs CFA. Cette décision permet de réduire considérablement les coûts de construction ainsi que la durée des travaux du projet BRT, facilitant ainsi l’accélération du processus d’urbanisation. Toutefois, cette intégration a entraîné une augmentation du coût total de construction du 4ème pont d’Abidjan.

3. Préfinancement par l’entreprise

Afin d’accélérer la libération d’emprises et de créer davantage de plateformes de travail, CSCEC, sur mandat du maître d’ouvrage, a procédé à sept avances successives pour le paiement des indemnités d’éviction. Pour assurer le bon fonctionnement du projet et favoriser l’avancement effectif des travaux, CSCEC a également préfinancé des fonds pour compenser la hausse des prix des matériaux et l’augmentation des frais de transport maritime, causées par la guerre entre la Russie et l’Ukraine ainsi que la pandémie de COVID-19. En outre, CSCEC a pris en charge des coûts supplémentaires générés par les retards de mise à disposition des emprises, les modifications de conception et la pandémie, des facteurs qui ne sont pas du fait de l’entreprise. Cependant, au cours de l’exécution des travaux, le projet a plusieurs fois été confronté à des ruptures de trésorerie. Malgré ces difficultés, CSCEC n’a pas interrompu les travaux, mais a poursuivi ses efforts pour assurer l’avancement continu du projet de 4ème pont. À cet effet, CSCEC a avancé plus de 60 millions de dollars pour permettre la réalisation du 4ème Pont, démontrant ainsi son engagement et sa responsabilité, un effort que peu d’autres entreprises seraient en mesure de fournir. CSCEC adopte une approche amicale, sincère et proactive dans la construction du projet du 4ème pont d’Abidjan en Côte d’Ivoire.

Malgré les nombreux problèmes et difficultés rencontrés au cours de la mise en œuvre du projet de  4ème pont, CSCEC a persévéré et poursuivi ses efforts continus pour assurer la construction et l’achèvement du 4ème pont. La réussite des travaux et la mise en service complète du 4ème pont ont bénéficié du soutien du maître d’ouvrage, du gouvernement, des banques et de plusieurs autres parties prenantes. Les efforts de CSCEC ont également été reconnus et salués par le gouvernement et les institutions financières. À présent, le 4ème pont est entièrement opérationnel, jouant un rôle clé dans l’allègement du trafic à Abidjan et contribuant positivement au développement urbain de la ville, ce projet a grandement facilité les déplacements des habitants d’Abidjan, améliorant ainsi leur quotidien.

Chaque projet a ses caractéristiques propres, notamment en ce qui concerne son environnement d’exécution, les défis et les difficultés rencontrés, qui varient d’un projet à l’autre. CSCEC a toujours respecté les lois et réglementations locales en vigueur en Côte d’Ivoire, opérant de manière légale et conforme. Les accusations portées dans le reportage sont totalement infondées et constituent une tentative injustifiée de diffamation à l’égard des entreprises chinoises ainsi que des fonctionnaires ivoiriens.

Par la présente, nous tenons à apporter cette clarification.

Enfin, CSCEC est déterminée à défendre ses droits légitimes et conformes à la loi, et se réserve le droit d’engager des poursuites judiciaires contre toute personne, institution ou organisation impliquée dans la diffamation de CSCEC et du projet du 4ème pont d’Abidjan


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