Lu sur la page X twitter du Professeur Mamadou @M_Koulibaly, spécialiste des question d’Économie de marché, contre la Françafrique… j’oppose la Libr’Afrique. Droit de propriété.
– Depuis que le compte d’opérations a été officiellement fermé au Trésor français.
– Depuis que les pays de l’AES ont été illégalement sanctionnés.
– Depuis que l’endettement est devenu la politique économique phare dans l’Umoa.
1) Les réserves de change diminuent dangereusement.
2) Plusieurs banques refusent de se plier à la norme de l’Union qui exige que les intermédiaires agréés cédent au moins 80 % de leurs recettes encaissées en devises à la Bceao. Cette attitude entraînant du coup un manque à gagner non négligeable pour lepool commun de devises de l’Union.
3) Un marché régional de la dette publique de plus en plus méfiant à acheter du « risque souverain » malgré les assurances que donnent certaines agences de notation, et ce, d’autant plus que la part des titres publics dans le bilan des banques est passée 21% en 2019 à plus de 27% en juin 2024.
4) Des difficultés pour se financer sur le marché international leurs déficits budgétaires, avec leurs risques pays qui ont poussé les taux d’intérêt déjà pas faibles pour eux, à la hausse, les obligeant de plus en plus à courir, quasiment tous, aux guichets du FMI en vue de trouver des issues à la gestion de leur stock de dette publique totale estimé à 75.703,4 miliards à fin juin 2024.
5) Des balances de leurs comptes courants déficitaires que les comptes financiers n’arrivent pas à couvrir avec des entrées de capitaux non susceptibles de générer de la dette supplémentaire.
6) Leur balance de paiements déficitaire chronique.
7) Une Cedeao trahie par un Eco mort le 19 décembre lors d’un sommet à Abidjan, avant même d’être né, mais qui ouvre la porte à des opportunités pour certains des pays membres.
Que Shakespeare me le pardonne, mais y aurait-il quelque chose qui pourri dans l’antre du Fcfa?
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