La succession politique ivoirienne anime le débat à gauche. Pascal Affi N’Guessan, candidat du FPI pour 2025, répond aux ambitions présidentielles de Charles Blé Goudé dans un entretien à RFI.
Une question de temps
Le président du FPI aborde la question générationnelle avec pragmatisme. « Il est plus jeune, il a le temps pour lui », déclare-t-il à propos de Charles Blé Goudé, ancien ministre de Laurent Gbagbo.
Cette analyse s’inscrit dans une vision plus large de la transition politique. Affi N’Guessan propose une approche progressive du changement générationnel. La question de l’âge devient un argument politique dans le débat.
La transition organisée
Le candidat du FPI développe sa vision du processus. « Il s’agit pour la Côte d’Ivoire de savoir choisir un président qui soit en quelque sorte une passerelle », explique-t-il dans son intervention.
Cette passerelle connecte deux époques politiques. « L’ancienne génération incarnée par le président Gbagbo, le Président Alassane Ouattara et cette nouvelle génération », précise Affi N’Guessan. Son positionnement médian vise à assurer une transition stable.
Le temps de la préparation
Le président du FPI propose un calendrier politique. « Permettre à cette nouvelle génération de se renforcer, et demain, d’assurer la relève », détaille-t-il dans son projet de transition.
Cette approche répond aux aspirations de changement. « Je devrais être le candidat de la transition, le candidat de la passerelle », affirme Affi N’Guessan. Sa candidature se présente comme une solution d’équilibre.
La question de la relève politique dépasse les ambitions personnelles. Le FPI propose une transition générationnelle structurée. Cette vision s’oppose à une rupture brutale entre générations.
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La position d’Affi N’Guessan sur Blé Goudé révèle sa stratégie. Le candidat du FPI se positionne comme le garant d’une transition ordonnée. Cette approche vise à rassurer l’électorat sur la continuité politique.
La succession politique devient un enjeu central. Le débat entre expérience et renouveau marque la campagne présidentielle. Les électeurs ivoiriens trancheront cette question en 2025.
YECLO
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