Le Bac entre Vitré et Éloka non loin du village de Vitré dans la commune de Grand-Bassam, pourrait former une alternative aux embouteillages montres, constatés particulièrement dans le sud d’Abidjan. Mais avec seulement de 8 aller-retours maximum par jour, qui emportent un maximum de 200 voitures tout, ce raccourci vers Bingerville et le nord d’Abidjan [évitant Adjouffou, Port-Bouët, Koumassi, Marcory, Plateau, Cocody et la Riviera] ne forme par une véritable alternative.
Seulement deux cents véhicules sur les dizaines de milliers qui traversent Abidjan chaque jour n’est pas la bouée de sauvetage.
A notre passage en semaine dernière nous avons pu constater la présence d’une vingtaine de véhicules attendant d’embarquer pour Éloka située de l’autre côté de la rive. Certains attendaient-là depuis une bonne heure dans une atmosphère conviviale. Malgré le temps d’attente, les usagers [particuliers et commerçants] interrogés n’étaient pas prêts à affronter les bouchons et la pollution à Abidjan.
La solution durable demeure la construction d’un pont et d’une véritable voie de contournement de la grande agglomération d’Abidjan entre Grand-Bassam et Bingerville.
Les ingénieurs pourraient construire ce pont à l’est du site actuel du bac où la largeur de l’étendue d’eau est considérablement réduite.
« Au lieu de cela ils ont préféré construire une autoroute de 2×2 entre Moossou et Assinie pour éviter, disent-ils les explosions de colère des Abourés en période électorale. Mais avec ce pont les retombées économiques seraient plus élevées que de construire un 2×2 utilisé le plus souvent durant les week-end », n’a pas manqué de mentionner Assomou Kouamé, un instituteur retraité rencontré sur les lieux.
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