Atlantic Financial Group va reprendre Société Générale filiale de Guinée

La transaction devrait être validée par les autorités de régulation avant sa finalisation prévue d’ici la fin du mois de mars 2025.

Le groupe bancaire français Société Générale a annoncé ce vendredi 20 septembre 2024, avoir conclu un accord avec la holding ivoirienne Atlantic Financial Group (AFG) en vue de lui céder sa filiale en Guinée, comptabilisant plus de 160 000 clients et 24 agences.

Cet accord prévoit « la cession totale des parts du groupe (57,93%) dans Société Générale Guinée. Selon les engagements pris, Atlantic Financial Group reprendrait la totalité des activités opérées par cette filiale, ainsi que l’intégralité des portefeuilles clients et l’ensemble des collaborateurs de cette entité », indique la banque française dans son communiqué.

La finalisation de cette transaction, dont le montant n’a pas été dévoilé, est attendue d’ici la fin du premier trimestre 2025. Mais, elle devrait d’abord être validée par les autorités de régulation de l’activité bancaire.

« Cet accord constitue une bonne opportunité pour AFG de contribuer à renforcer la position de leader de SG Guinée dans le système bancaire national », a commenté Léon Konan Koffi, président du conseil d’administration du groupe.

Ce rachat, s’il est validé, devrait contribuer selon AFG, à renforcer « sa stratégie d’expansion » en Afrique de l’Ouest et sur le continent. Car, cette holding bancaire fondée par l’homme d’affaires ivoirien Bernard Koné Dossongui en 2006, est engagée depuis quelques années, dans un projet de rachat de filiales de certaines banques en Afrique. Dans ce cadre, elle a racheté en 2020, d’anciennes filiales de BNP Paribas au Mali, au Gabon et aux Comores.

Avec cet accord, Société Générale poursuit son désengagement du continent africain, amorcé en 2023. Depuis lors, la banque française a déjà cédé ses filiales du Congo et du Tchad. Elle a engagé des opérations similaires avec ses filiales de Madagascar, du Bénin, du Togo, du Maroc, de la Guinée équatoriale, du Burkina Faso, du Mozambique et de la Mauritanie. Pour l’instant, le processus de vente de sa filiale camerounaise, où elle détient 60% des parts, est en pause, selon des sources médiatiques.

Sandrine Gaingne
Ecofin

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