Santé / Joe Biden nie suivre un traitement contre la maladie de Parkinson

Le président américain Joe Biden a de nouveau rejeté les appels à mettre fin à sa campagne de réélection en raison des inquiétudes concernant son âge et sa santé.

La Maison Blanche ayant nié qu’il soit traité pour la maladie de Parkinson.

Dans une lettre adressée lundi aux législateurs du Parti démocrate, Biden, 81 ans, a déclaré qu’il était « fermement déterminé à rester dans cette course, à mener cette course jusqu’au bout et à battre Donald Trump ».

« J’ai entendu les inquiétudes des gens – leurs craintes et leurs inquiétudes de bonne foi quant à ce qui est en jeu dans cette élection », a déclaré Biden dans la lettre.

Selon Trump, Biden sera remplacé par Kamala Harris, sa vice-présidente

« Je peux répondre à tout cela en disant clairement et sans équivoque : je ne me présenterais pas à nouveau si je ne croyais pas absolument être la meilleure personne pour battre Donald Trump en 2024. »

Dans une interview accordée à l’émission Morning Joe de MSNBC plus tard lundi, Biden a insisté sur le fait que les élites du parti, plutôt que les « démocrates moyens », sont à l’origine des appels à l’abandon de la course.

« Ce sont de grands noms, mais je me fiche de ce que pensent ces grands noms. « Ils se sont trompés en 2020. Ils se sont trompés en 2022 sur la vague rouge. Ils se sont trompés en 2024 », a déclaré Biden.

Avec Aljazeera traduit de l’Anglais #AGD

Encadré
L’Institut Pasteur définit la maladie de Parkinson comme une affection chronique dégénérative qui touche près de 200 000 personnes. Deuxième cause de handicap moteur chez l’adulte après les accidents vasculaires cérébraux, elle se caractérise par une disparition progressive de certains neurones dans le cerveau. Contrairement à une idée reçue, la maladie de Parkinson n’est pas l’apanage des personnes âgées puisque 17% des patients ont moins de 50 ans. Cette affection provoque des difficultés motrices importantes comme le ralentissement des gestes ou des tremblements caractéristiques. Bien que l’âge soit le principal facteur de risque, les causes exactes de la dégénérescence des neurones restent encore incertaines. Les traitements actuels peuvent améliorer les symptômes mais ne ralentissent pas l’évolution de la maladie.

Les facteurs de risque 
Plusieurs facteurs de risque existent pour la maladie de Parkinson :
l’âge, qui est le principal facteur de risque : un pic épidémiologique se situe autour de 70 ans ;
des facteurs environnementaux : le rôle de l’exposition aux pesticides  a été mis en évidence ;
des facteurs de susceptibilité génétiques : des variants génétiques ont été identifiés bien qu’ils n’aient pas d’effet prédictif individuellement. Il existe également des formes héréditaires rares (5%) liées à des mutations spécifiques.

Comment se développe la maladie ?
La maladie de Parkinson repose sur la présence de trois principaux symptômes :
les tremblements : ils surviennent au repos et affectent surtout les membres supérieurs. Ils touchent environ 70% des patients et sont intermittents ;
l’akinésie : c’est une lenteur dans l’exécution et la coordination des mouvements. Ce symptôme affecte surtout la marche ;
l’hypertonie : elle se caractérise par une forte rigidité des membres. Elle est souvent responsable d’une position penchée vers l’avant et touche l’ensemble des muscles du corps.

D’autres signes, non moteurs, sont également des manifestations de la maladie de Parkinson et résultent de l’impact de la maladie sur d’autres structures du cerveau :
Troubles du sommeil
Anosmie
Douleurs
Troubles intestinaux
Dépression
Troubles de l’équilibre

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