Jean-Luc Mélenchon « n’est absolument pas disqualifié » pour Matignon, a affirmé Mathilde Panot
Le leader insoumis Jean-Luc Mélenchon « n’est absolument pas disqualifié » pour Matignon, selon Mathilde Panot qui, sur RTL, a assuré lundi que la gauche proposera « un premier ministre et un gouvernement cette semaine » après être arrivée en tête des élections législatives, mais loin de la majorité absolue.
« Jean-Luc Mélenchon est celui qui a réappris à la gauche à gagner, celui qui a redonné de l’espoir à des millions de personnes en faisant 22 % à l’élection présidentielle, celui grâce à qui a pu exister non seulement la Nupes mais aujourd’hui le Nouveau Front populaire », a-t-elle déclaré.
#ElectionsLegislatives2024 "Le barrage républicain, c'est nous qui l'avons fait le mieux, c'est le Nouveau front populaire qui a permis de sauver la République"
La députée NFP @MathildePanot au micro d'@olivierbost dans #RTLMatin pic.twitter.com/pcGMP8IE8H
— RTL France (@RTLFrance) July 8, 2024
Nous aurons un ou une Premier ministre du Nouveau Front Populaire.
Nous pourrons décider de nombreuses choses par décrets.
Sur le plan international, il faudra s’entendre pour reconnaître l’État de Palestine.#VictoireNFP pic.twitter.com/XYkzTk0zS4
— Jean-Luc Mélenchon (@JLMelenchon) July 7, 2024
Les dirigeants du Nouveau Front populaire veulent présenter « une candidature » au poste de premier ministre « dans la semaine » Olivier Faure, premier secrétaire du PS, et les écologistes Marine Tondelier et Yannick Jadot étaient dans les matinales, lundi, pour répéter ce message et réitérer que Jean-Luc Mélenchon ne faisait pas partie des candidats potentiels.
Qui va gouverner la France ?
C’est la question brûlante qui se pose à l’issue du second tour surprise des élections législatives, où le bloc de gauche est arrivé en tête, mais loin de la majorité absolue qui lui permettrait de revendiquer le pouvoir sans contestation possible. Quelles sont les prochaines étapes attendues dans la foulée du scrutin ? Le pays peut-il se diriger vers un blocage institutionnel ? Eléments de réponse.
Sébastien Chenu (RN) dénonce «les alliances de la honte»
Du côté du Rassemblement national, encore sous le choc après des législatives très en deçà de leurs espoirs, on dénonçait «le bourbier» dans lequel est plongé le pays. Emmanuel Macron doit «décider s’il doit nommer un premier ministre d’extrême gauche, et ensuite bon courage pour le vote de la confiance, bon courage pour construire un budget», a taclé son vice-président, Sébastien Chenu, sur France Inter.
Ce dernier s’est également emporté contre «les alliances de la honte qui fait qu’Emmanuel Macron et ses amis ont fait réélire un fiché S (Raphaël Arnault, NDLR) ou encore Louis Boyard. Toutes ces alliances nous ont empêchés de gagner.»
Éric Ciotti dénonce un «coup d’État démocratique»
Réélu, Éric Ciotti fait néanmoins partie des grands perdants de cette élection. L’alliance qu’il a nouée avec le Rassemblement national n’est arrivée qu’en troisième position. «C’est un coup d’État démocratique», a dénoncé l’élu niçois. «L’apprenti sorcier de l’Élysée a offert sur un plateau d’argent une majorité relative à M. Mélenchon.»
Éric Ciotti a pointé du doigt le chef de l’État depuis sa ville de Nice. «Je dénonce M. Macron, véritable kamikaze de la République, prêt à installer le chaos institutionnel pour conserver son petit pouvoir! L’alliance de Macron, Mélenchon, Bertrand et Rousseau prive le peuple de France de sa victoire!»
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