Le président kenyan Ruto s’est engagé à réprimer les manifestations contre un projet de loi de finances controversé « à tout prix ». Il a qualifié mardi l’assaut du Parlement dans la capitale, Nairobi, de « trahison ».
Bien qu’il n’y ait pas de chiffres officiels sur les victimes, l’Association médicale du Kenya affirme qu’au moins 13 personnes ont été tuées lors de manifestations mardi après que les députés ont adopté un projet de loi approuvant des augmentations d ‘impôts.
L’armée a été déployée après que des centaines de manifestants ont envahi l’enceinte du Parlement, incendiant une partie du bâtiment.
L’Union africaine a appelé à la retenue et au dialogue entre toutes les parties.
Les manifestants affirment qu’il est encore temps d’empêcher le président de signer le projet de loi.
Un responsable de l’hôpital national Kenyatta de Nairobi a déclaré que les médecins soignent « 160 personnes… dont certaines souffrent de blessures aux tissus mous, d’autres de blessures par balle », a rapporté l’AFP.
Simon Kigondu, président de l’Association médicale du Kenya, a déclaré qu’au moins 13 personnes avaient été tuées lors des manifestations de mardi, ajoutant qu’il n’avait jamais vu « un tel niveau de violence contre des personnes non armées.
Un médecin qui aidait les manifestants décède des suites de blessures par balle
Les médias locaux rapportent qu’un médecin qui se portait volontaire pour aider les manifestants blessés mardi est décédé des suites de ses blessures par balle.
Des informations indiquent que Margaret Oyuga a été abattue par des policiers pendant les manifestations, ajoutant qu’elle est décédée alors qu’elle était transportée d’urgence à l’hôpital.
Bien qu’il n’existe pas de bilan officiel des victimes, pas moins de 13 personnes auraient été tuées hier et dans la nuit.
Le chef de l’opposition Odinga appelle au retrait du projet de loi
Le chef de l’opposition Raila Odinga a fermement condamné la répression meurtrière contre les manifestants et a appelé au retrait du projet de loi de finances.
« Je suis troublé par les meurtres, les arrestations, les détentions et la surveillance perpétrés par la police sur des garçons et des filles qui cherchent seulement à se faire entendre sur des politiques fiscales qui leur volent à la fois leur présent et leur avenir », a déclaré Odinga dans un communiqué.
« Chaque opinion dissidente a été rejetée et ridiculisée par les représentants du gouvernement et les hommes politiques du parti au pouvoir, et ces voix dissidentes sont désormais réduites au silence par la brutalité et les meurtres. »
Une sélection d’#ADG traduit de l’Anglais depuis Aljazeera
Quelle tragédie dans ce pays frère ! Notre gouvernement a quant à lui en Côte d’Ivoire évité cette voie. C’est vrai, le coût de l’électricité a pris une légère augmentation d’environ 10 francs/kwh pour équilibrer un secteur qui fonctionnait à perte depuis des années, MAIS c’est exponentiellement moindre que les effets négatifs à court, moyen et long terme d’augmentations directes d’impôts comme au Kenya. Et tout ceci tenez-vous bien en plus de l’inflation déjà bien supérieure à la nôtre dans ce pays.
Comme quoi, nous les Ivoiriens ne nous rendons même pas compte de la manière dont nous sommes choyés par notre gouvernement. On a seulement une opposition de « chiens excités » (dixit Bacongo) et assimilés qui tirent dans tous les sens. Hier, c’était la dette dont ils se plaignaient (ZÉRO pointé), aujourd’hui c’est l’IDH tronqué (encore ZÉRO pointé) sans oublier le canular de UN, oui UN piment, à 50 francs venant des mêmes chiens excités du PPA-CI dont le gourou minablissime et menteur disait que le prix du cacao au Ghana était à 3000 francs. Rires…
En tant qu’observateur, il me plaît de dire ceci : opposants ivoiriens, de grâce, essayez de faire mieux et evitez les pétards mouillés et les mensonges à ciel ouvert. C’est pas ainsi que les Ivoiriens vous éliront dans 17 mois.
Juste un observateur de passage… 😉