Certains au PPA-CI semblent convaincus que la candidature de Laurent Gbagbo sera invalidée pour la présidentielle de 2025. Selon des rumeurs, une guéguerre de positionnement a été déclenchée au sein du Parti Africain, entre les anciens ministres Ahoua Don Mello (Vice-président des stratégies des BRICS) et Koné Katinan (Administrateur des Services de fiscalité).
Selon les sceptiques à la candidature de Laurent Gbagbo, le chef historique des socialistes devrait savoir se faire violence en avançant l’un de ses lieutenants, suivant l’exemple d’Ousmane Sonko et son PASTEF au Sénégal.
Pour rappel, pour éviter les pièges juridiques de la candidature de Sonko [arrivé 3e en 2019], les stratèges du PASTEF ont joué la carte de Bassirou Diomaye Faye. Évitant du coup le bras de fer avec le régime de Macky Sall avec son lot de nouveaux morts et martyrs. Pari gagnant, puisque Diomaye fortement soutenu par un Sonko omniprésent durant la campagne, a remporté la présidentielle du 24 mars 2024 au Sénégal.
Pour les tenants de cette ligne dite de la “doctrine PASTEF Sonko-Diomaye”, il est peut-être grand temps que Laurent Gbagbo fasse le sacrifice de sa personne, quels que soient les torts avérés ou supposés qui lui ont été faits.
Selon un cadre du PPA-CI tenant de cette ligne: “Il ne sert à rien de s’arquebouter comme Bédié, qui avait voulu vaille que vaille reprendre son tabouret présidentiel, alors que le corps électoral se rajeunissait. L’échec patent du PDCI-RDA est connu. On a fait trop de sacrifices pour le Président Gbagbo. Il nous faut être intelligents cette fois-ci. Nous savons tous que les boycotts successifs ne nous ont rien apporté finalement. Évitons donc une nouvelle faute politique”.
#AGD
Voyons ! Ça c’est la question la plus facile de l’année. Lolllllll! Bien entendu que le choix qui va sans dire est Ahoua. En tant qu’observateur, je l’avais déjà signifié en suggérant des propositions réalistes et réfléchies au PPA-CI pour redorer leur blason déchiqueté par le minablissime et mythomane Malien Koudou Gbagbo Abou Sylla (KGAS), fils du Malien Yacouba Sylla.
Personne ne penserait tout de même au “chien excité” (dixit Bacongo) par excellence Katina qui ne représente pas plus que la salive qu’il déverse quand il s’exprime. Aussi haineux, minable que taré à l’écouter, toujours qu’il est dans les dénigrements sans fins quand il ouvre [la gueule].
In fine, en tant qu’observateur, je tiens à saluer le PPA-CI qui mène une telle réflexion en douceur. En effet, KGAS a de sérieux problèmes avec la justice. Pour l’ancien président qu’il est, il doit respecter les lois de la république, même si elles ne l’arrangent pas. Eh oui, c’est aussi ça l’état de droit que nous appelons tous de nos vœux et voulons bâtir. On ne peut pas vouloir un état de droit et dans le même temps pleurnicher sur les plateaux télé et la press pour un arrangement politique en rasant les mûrs de la Primature alors qu’on est supposé disposer d’un groupe parlementaire pour proposer une loi d’amnistie. C’est incompatible ça !
Vive l’état de droit dans notre pays ! Vive la démocratie ! KGAS c’est fini. Ce n’était qu’une parenthèse malheureuse de notre histoire. Hélas ! On avance…
Juste un observateur de passage… 😉
Don Mello est la meilleure carte du PPA car Katinan aussi traîne des casseroles juridiques selon le bon vouloir du monarque Ouattara.