Le taux de transformation locale de noix de cajou est passé de 6,2% en 2016 à 21% en 2023, selon les chiffres officiels du gouvernement ivoirien. Mais ce taux, certes encourageant, reste encore très bas, si le pays veut réellement influer sur les cours mondiaux de l’industrie du cajou.
Le taux de transformation locale de la production nationale passe de 6,22% en 2016 à 21% en 2023
Dans le cadre de la tribune hebdomadaire du Centre d’information et de Communication gouvernementale (CICG) dénommé « Tout savoir sur », le 04 juin 2024 à Abidjan, le directeur général du conseil du coton et de l’anacarde, Dr Adama Coulibaly, a indiqué que le taux de transformation locale de la noix de cajou est passé de 6,22% en 2016 à 21% de la production nationale en 2023.
Pour lui, la Côte d’Ivoire a transformé 265 863 tonnes de noix brutes en 2023 contre 40 383 tonnes en 2016. « Aujourd’hui, la quantité achetée par les transformateurs a déjà dépassé les 300 000 tonnes », a-t-il assuré.
Ces résultats ont permis à la Côte d’Ivoire de se hisser au rang de deuxième exportateur d’amandes et troisième pays transformateur au monde. Les perspectives de la transformation sont bonnes et dégagent un dynamisme certain. « Notre ambition est de transformer 50% de la production en 2027 », a-t-il soutenu.
Ce sont environ une trentaine d’unités industrielles, d’une capacité installée de 350 000 tonnes, qui animent ce segment d’activités avec un soutien résolu du gouvernement qui a mis en place une série de mesures incitatives. Ces usines ont généré plus de 15 000 emplois directs dont 70% de femmes.
Au niveau de la commercialisation pour cette année, ce sont 193 entreprises qui sont agréées pour l’export, dont 119 coopératives et 74 sociétés commerciales. Pour l’achat bord champ, ce sont 1570 acheteurs qui sont agréés dont 1288 coopératives.
La Côte d’Ivoire représente 40% de l’offre mondiale pour une production de 1 225 935 tonnes en 2023
Abidjan, le 04 juin 2024 – La Côte d’Ivoire représente 40% de l’offre mondiale de la noix de cajou pour une production de 1 225 935 tonnes en 2023. L’information a été rendue publique par le directeur général du conseil du coton et de l’anacarde, Dr Adama Coulibaly, lors de la tribune hebdomadaire du Centre d’information et de Communication gouvernementale (CICG) dénommé « Tout savoir sur », le 04 juin 2024 à Abidjan.
« Au niveau de la filière anacarde, la production n’a connu qu’une courbe ascendante pour atteindre 1 225 935 tonnes en 2023. Notre pays est le premier pays producteur et premier exportateur de noix brutes de cajou, depuis 2015. Nous sommes passés de 500 000 tonnes avant la réforme de 2014 pour atteindre 649 587 tonnes de noix brutes de cajou en 2016 », a-t-il souligné.
Pour la campagne courante, le pays a une prévision de production de 1 250 000 tonnes mais révisées à 1 000 000 tonnes, en raison des conditions climatiques défavorables cette année sur toute la zone de production et dans tous les pays.
Cette performance est la résultante de plusieurs facteurs dont les résultats obtenus par la recherche agronomique avec des variétés d’anacardiers à haut rendement et l’encadrement et la sensibilisation des producteurs sur les meilleures pratiques agricoles, etc.
Notons que la filière cajou contribue au PIB à hauteur de 7%.
CICG
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