Dakar / Le Airbus ACJ320neo de Diomaye -Nouvelle norme dans le domaine des avions d’affaires

Le successeur de Macky Sall, très suivi par les médias, a fini par habituer l’opinion ouest africaine à ses déplacements hebdomadaires dans les pays de la sous-région. Les nombreux vols sont effectués sur un Airbus ACJ320neo acquis sous la présidence précédente en juillet 2021. L’appareil est opéré par l’Armée de l’Air Sénégalaise. Un appareil dernier cri, présenté comme l’avion ultime pour le charter de luxe et baptisé « Langue de Barbarie », en hommage au parc national du même nom.

Sur le tarmac de Bamako le 30 mai 2024

Aropolis-aviation opérateur présente son Airbus ACJ320neo

L’intérieur élégant et spacieux pour 19 passagers présente un mélange discret des meilleurs meubles et finitions disponibles et de l’atmosphère propice au bien-être d’une altitude de cabine humidifiée à 6 400 pieds.

Espace et confort

L’ACJ320neo redéfinit les normes des avions d’affaires à grande cabine dans les années 2020. Les espaces à bord comprennent un salon ouvert à l’avant et un salon arrière intime, séparés par un espace de conférence/salle à manger au milieu de la cabine.

À l’arrière de l’avion se trouve une chambre principale privée avec un lit king-size, ainsi qu’une luxueuse salle de bains privative dotée d’une grande douche rectangulaire.

L’espace idéal pour que 19 passagers puissent se déplacer librement dans la cabine et arriver rafraîchis et détendus à destination.

Airbus ACJ320neo, 6V-SEN Langue de Barbarie, opéré par l’Armée de l’air sénégalaise (Groupement aérien) pour le transport du président de la République. Le 5 mai 2023 à l’aéroport de Londres Stansted.

Divertissez avec style

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Autonomie de vol distances
Dakar: Polémique après l’achat d’un nouvel avion présidentiel

L’achat d’un Airbus « A320 Néo » neuf, qui devrait être réceptionné le 16 juillet prochain, ne passe pas inaperçu. L’opposition et la société civile demandent des comptes, le gouvernement tente de s’expliquer.

Publié le : 25/05/2021

Avec notre correspondante à Dakar, Charlotte Idrac RFI

« Il était temps de remplacer l’A319 de la présidence », selon le ministre porte-parole du gouvernement. Un appareil acquis en seconde main en novembre 2010 et mis en service en mars 2011. Après deux décennies d’opérations, l’avion présidentiel baptisé la Pointe Sarène « est devenu vétuste », justifie Oumar Guèye dans un communiqué, « nécessitant de fréquentes et onéreuses visites techniques, et par conséquent de longues périodes d’immobilisation », donc des dépenses de locations d’aéronefs pour assurer les missions présidentielles.

Quid du coût ? Le porte-parole du gouvernement s’est retranché derrière le secret défense, pour des « raisons de sécurité ». Mais le prix catalogue est estimé à 110 millions de dollars, environ 59 milliards de francs CFA.

Ce qui fait bondir -entre autres- le collectif Nio Lank. « Le président a un problème de priorités, au moment où le pays manque de tout, eau, électricité, infrastructures sanitaires », dénonce le mouvement. Même critique de la part de l’ancien Premier ministre Abdoul Mbaye. Pour lui, « le prix de l’avion de Macky Sall suffit pour remplacer tous les abris provisoires en salles de classe. »

De son côté, le gouvernement précise simplement que le contrat d’achat a été signé en juin 2019. « Le paiement a été effectué en échéances, et la dernière est prévue à la date de livraison. »

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