Suite à l’adoption par le gouvernement ivoirien du projet de texte relatif à la ratification de la Facilité Africaine de Soutien Juridique (FASJ), des informations ont été publiées dans le mois de mai 2024 pour dire que la Côte d’Ivoire serait alignée au rang des pays présentant un risque d’endettement élevé ou des Pays Pauvres Très Endettés (PPTE).
Une source au sein de la Banque Africaine de Développement (BAD), à laquelle appartient la FASJ, dément cette information et confirme qu’il s’agit bien d’une procédure normale.
Cette ratification donne en revanche à la Côte d’Ivoire l’occasion de participer aux organes de gouvernance de la facilité. Aussi cet accord, facilite les négociations liées notamment aux partenariats publics privés ainsi qu’aux contrats miniers et pétroliers au regard du dynamisme de ces secteurs.
La FASJ intervient dans les domaines tels que l’assistance technique, la bonne gouvernance, les questions environnementales et la promotion du genre. Tous ces domaines de compétences démontrent l’opportunité multiforme que peut représenter la ratification d’un tel accord par la Côte d’Ivoire.
La Facilité Africaine de Soutien Juridique a été créée le 22 décembre 2008 par le Groupe de la Banque africaine de développement, à la demande des pays africains. Elle est opérationnelle depuis 2010 avec siège à Abidjan.
Samuel Tia
Avec Lebanco.net
La réaction du gouvernement
Selon une note attribuée au ministère ivoirien des Finances et du Budget, la Côte d’Ivoire n’est nullement classée à nouveau, dans le rang des pays bénéficiaires de l’initiative PPTE. Ci-dessous , les explications fournies par la note.
La Côte d’Ivoire est-elle à nouveau Pays pauvre très endetté, comme des internautes l’ont prétendu ces dernières heures ?
Ci-dessous, les explications fournies par une note du ministère ivoirien des Finances et du Budget, en date du dimanche 12 mai 2024.
Quelle polémique ? C’est juste un fake news des opposants sans arguments pour contrer le bilan du RHDP qui cherchent des poils à l’œuf partout.
Ces derniers en effet adorent crier dettes mais ils ne mentionnent jamais les investissements massifs en infrastructures réalisés en routes (dont la Côte d’Ivoire détient 40 pourcent de celles de l’UEMOA), les universités, centres de santé, ponts, écoles, électricité, adductions d’eau, etc, etc, et j’en passe.
Juste un observateur de passage…