Sidy Touré exalte les vertus du libéralisme
La salle de conférence de Crrae Uemoa Plateau a abrité vendredi 10 mai 2024 le 53è Congrès de la fédération internationale des jeunesses libérales autour du thème principal « Libéraux et démocrates de toutes nations, unissons-nous». Ce Congrès a été organisé par la Fédération internationale des jeunesses libérales de Côte d’Ivoire en partenariat avec la Fondation Friedrich Naumann. Cette cérémonie visait à accroitre l’influence du libéralisme en Afrique.
Saisissant l’occasion de la tribune qui lui a été offerte M. Cissé Ibrahim Bacongo Ministre, Gouverneur du District Autonome d’Abidjan, secrétaire exécutif du Rhdp au pouvoir, qui présidait la rencontre a profité de l’occasion pour lancer quelques piques aux adeptes du panafricanisme. Sans porter de gants, devant des invités venus de 42 pays du monde le Secrétaire exécutif du Rhdp a sévèrement critiqué le panafricanisme qui fait actuellement une percée dans de nombreux pays Africains. Malgré le fait que le panafricanisme promeut l’indépendance totale du continent Africain, encourage la pratique de la solidarité entre les Africains, et voit le nombre de ses militants croitre, Cissé Ibrahim Bacongo a ignoré ses avantages pour ne mettre qu’en avant son visage hideux soutenant que le panafricanisme est source de division entre les peuples et est sans fondement, c’est une menace pour la société.
«Le panafricanisme ne repose sur rien, c’est une idéologie qui mène à l’impasse, qui sème la division. C’est une force populiste qui menace nos sociétés » a-il-critiqué. Il a alors invité les jeunes libéraux à plus d’unité pour faire barrage à l’avancée du panafricanisme qui ne fait que, selon lui, la promotion de la division.
Cissé Bacongo a alors vanté les mérites du libéralisme qu’il a présenté comme étant le remède le plus efficace contre les inégalités sociales dont la pauvreté. Il a salué la tenue du Congrès à Abidjan qui permet aux participants venus de 42 pays du monde de découvrir les potentialités socio-économiques de la Côte d’ivoire, montrant que c’est un pays d’accueil.
Il a rappelé l’importance de ce Congrès placé sous le sceau de l’unité qui permet non seulement de raffermir les liens entre les militants du libéralisme en vue de freiner l’avancée vertigineuse du panafricanisme en Afrique.
« Le Rhdp est fier de vous unir pour défendre les idéaux du libéralisme en vue de contrer les forces populistes qui menacent nos sociétés», a indiqué Cissé Bacongo.
Avant lui, le Ministre des Ressources Animales et Halieutiques, président du Conseil d’administration du Centre d’Etudes prospectives (CEP), Sidi Tiémoko Touré, en sa qualité de président du comité d’organisation du Congrès, lors de son allocution d’ouverture a rappelé tous les acquis du libéralisme qui a permis, selon lui, de donner plus de visibilité à son parti politique sur la scène internationale, contribuant fortement à son ascension politique au niveau du Rhdp qu’il doit à son militantisme actif dans ce mouvement politique. Il a encouragé les congressistes à renforcer davantage leur engagement en faveur de la politique, du civisme en vue d’obtenir les changements souhaités. Il les a invités à élever les valeurs du libéralisme tout en restant unis, c’est la seule condition qui leur permettra d’atteindre cet objectif.
M. Bram Roodhart président de la Fédération internationale des jeunesses libérales a appelé tous les militants à plus d’engagement, gage de réussite pour implanter partout les idéaux du libéralisme.
Albert Zatté
Sacré Bacongo ! Il va encore donner des démangeaisons psychologiques et psychiatriques à la galaxie des chiens et chiennes excité(e)s.
En tant qu’observateur, je vais être en désaccord avec Bacongo. Le panafricanisme repose bien sur quelque chose. Le panafricanisme est en effet un concept idéologique noble qui repose essentiellement sur la promotion et magnification (positive, j’ajouterai) de la culture africaine, des atouts africains, et solidarité africaine pour valoriser l’Afrique et la faire avancer dans le concert des nations. Le bellicisme n’y a pas sa place originalement et originellement.
Cependant, la triste réalité aujourd’hui est que ce concept au départ empreint de noblesse a été pris en otage par une variété d’indigents intellectuels, voyous et pire parfois d’analphabètes. C’est peut-être ce constat malheureux qui pourrait donner un point à Bacongo.
Sinon, voyons quelques exemples pas moins éloquents. Dans notre beau pays, des clans comme le COJEP et PPA-CI se réclament panafricanistes mais ils détestaient les étrangers et les opprimaient en boucs émissaires durant leurs 10 ans de règne de feu sans compter qu’ils se regardent aujourd’hui en chiens de faïence. Des plaisantins voire voyous putschistes qui au nom du panafricanisme prennent en otage un président élu et sa famille au petit matin, prennent en otage 49 soldats d’un pays voisin qui nourrit et heberge
des millions de leurs compatriotes. En Afrique du Sud, on tabasse des frères Africains et cassent leurs businesses alors qu’on se dit panafricanistes, etc, etc,… et j’en passe.
Juste un observateur de passage… 😉