Présenté comme un militaire du 1er Bataillon commando BCP en stage à la Base aérienne 2 Bouaké, l’adjudent Ouattara Kokieya était en permission à Abidjan lorsque le drame s‘est produit le 10 avril.
Une dispute entre lui et son épouse a poussé Kokieya à faire l’irréparable. Abattre la mère de « ses enfants » à bout portant avant de se loger lui-même une autre balle dans la tête. Ce sont deux corps sans vie que parents et voisins qui sont accourus après les détonations ont trouvé allongés par terre. Les secours appelés pompiers + ambulance n’ont pu réanimer les jeunes victimes.
Selon nos informations, la jeune dame refusait depuis quelques mois de regagner le domicile conjugal, [de peur] après qu’elle soit venue accoucher de son dernier né chez sa tante, qui habite aussi Bingerville. Elle avait peur parce-que son mari l’accusait d’adultère, selon des proches.
Arrivé à Bingerville depuis Bouaké, l’homme a demandé à parler à son épouse et à voir leur dernier-née, en lui passant un coup de fil. Les deux se sont donnés rendez-vous non loin de chez la tante. La discussion a vite dégénérer. La suite macabre est connue.
Sylvie Kouamé
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