Le Bureau ivoirien du droit d’auteur (BURIDA) s’est défini « une vision ambitieuse », celle d’être une société de gestion collective moderne tournée résolument vers la satisfaction de ses sociétaires. Karim Ouattara, directeur général du BURIDA, a levé un coin de voile sur cette vision lors de la conférence « Gouv’Space », tenue, le jeudi 04 avril 2024, dans les locaux du CICG à Abidjan-Cocody.
Au cours de ces échanges retransmis en direct sur le compte X (ex-Twitter) du Gouvernement, Karim Ouattara a, en effet, indiqué que le BURIDA représente et défend, à ce jour, les droits de plus de 9 829 auteurs, producteurs et artistes interprètes, couvrant un répertoire de plus de 132 385 œuvres.
Par conséquent, il a fallu mettre en place, depuis janvier 2020, une nouvelle organisation articulée autour d’un Conseil de Gestion et de Restructuration (COGER), et d’une Direction générale.
« Dans un souci d’excellence et d’efficacité, nous avons défini une vision ambitieuse pour le BURIDA : en faire une société de gestion collective moderne tournée résolument vers la satisfaction de ses sociétaires », a expliqué le conférencier.
Karim Ouattara a, par ailleurs, décliné les missions que s’est assignées cette structure placée sous la tutelle du ministère de la Culture et de la Francophonie. Il s’agit, notamment, de délivrer les autorisations d’exploitation des œuvres, de percevoir les droits y afférents et, in fine, de répartir périodiquement ces droits aux différents ayants-droit.
Toutefois, l’engagement du BURIDA ne se limite pas à la gestion des droits d’auteur. « Nous œuvrons également à promouvoir et à défendre les intérêts matériels et moraux de nos membres vis-à-vis des utilisateurs, en mettant en place des actions sociales en leur faveur », a précisé l’invité du CICG.
CICG
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